En 2016,
l'hôtellerie gersoise a enregistré une hausse de 6 % par rapport à 2015, avec
246 754 nuitées. Le taux d'occupation moyen est monté de trois points
par rapport à 2015, affichant 45 %. Le territoire a vu 146 829
arrivées l'an passé, soit une augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente. La
raison de cette embellie, alors que le tourisme a fait grise mine dans
plusieurs régions ? Le Gers est en dehors des grands flux touristiques et, de ce
fait, est perçu comme une destination refuge. "Ces résultats ont été une bonne
surprise, avoue Bernard Ramouneda, président de l'Umih 32 et à la tête de l'auberge Le Florida, à Castera-Verduzan. Notre département est petit, mais nous n'en
avons pas moins notre place dans le tourisme. Le Gers est
un coin tranquille. Les gens viennent ici se ressourcer de la frénésie de la vie
urbaine. On n'y voit pas de militaires armés à chaque coin de rue - ce qui rassure d'un côté, mais est en même temps anxiogène."
Qui sont ces clients plus nombreux ? Les Parisiens, les habitants des grandes villes, mais aussi une clientèle étrangère et notamment anglophone (11 % des nuitées en 2016). Et la tendance pourrait bien se confirmer : le New York Times a publié, le 15 mars, un article élogieux sur le Gers, se demandant s'il n'était pas "le plus délicieux coin de France."
Qui sont ces clients plus nombreux ? Les Parisiens, les habitants des grandes villes, mais aussi une clientèle étrangère et notamment anglophone (11 % des nuitées en 2016). Et la tendance pourrait bien se confirmer : le New York Times a publié, le 15 mars, un article élogieux sur le Gers, se demandant s'il n'était pas "le plus délicieux coin de France."
Publié par Anne Letouzé
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