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Congrès de l'Anephot : les écoles privées ont le vent en poupe

Formation - Écoles - lundi 30 novembre 2009 10:10
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La-Roche-sur-Yon (85) Réunies pour leur 25e congrès, les écoles privées d'hôtellerie et de tourisme gardent le sourire. Si elles doivent faire face à des réformes, elles bénéficient surtout d'une augmentation sensible de leurs effectifs.



Les écoles privées d’hôtellerie et de tourisme sont en pleine effervescence, et leur congrès, qui s’est tenu les 24 et 25 novembre dernier à La Roche-sur-Yon, en a témoigné. Pour la soixantaine d’établissements membres de l’Anephot (Association nationale des écoles privées d’hôtellerie et de tourisme) sur l’ensemble du territoire, ces deux jours de congrès ont été l’occasion de débattre sur des sujets variés. Et c’est le tourisme qui a cette année été choisi comme fil conducteur, puisque ces écoles dispensent aussi des formations dans ce secteur. Il faut dire que, comme le reconnaît son président Joseph Le Gal, “on n’a sans doute pas assez mis l’accent auparavant sur le tourisme et depuis deux ans, je souhaite davantage le mettre en avant”. Mais cela n’empêche pas de tenir également des conférences sur des sujets moins généraux, comme la mise en place d’une action caritative, les Tables de l’espoir, ou l’alimentation des sportifs.

Une vingtaine de partenariats

Les congressistes en profitent pour s’informer, mais surtout partager leurs expériences. “Cela permet de pouvoir échanger, de voir un peu ce que font les autres, et d’avoir les dernières infos sur le métier, comme les retombées de la mise en place du Bac pro en trois ans, admet volontiers Esther Milland, du lycée Renouveau à Saint-Étienne (42). Mais c’est également important pour nos partenaires, puisque nous avons tous à peu près les mêmes.” À l’heure où nombreux sont ceux qui se plaignent de la difficulté de trouver des partenaires, l’Anephot, elle, se réjouit de leur soutien renforcé. “Lorsque j’ai pris la présidence il y a deux ans, raconte Joseph Le Gal, les partenaires étaient 7 ou 8. Aujourd’hui, on en compte près d’une vingtaine. On peut parler de vitalité.”

Cette croissance correspond également à l’augmentation des effectifs des élèves des établissements privés. Le frémissement ressenti l’an dernier s’est confirmé cette année, ce qui, face au manque de moyens pour ouvrir de nouvelles classes, se traduit souvent par un sureffectif pour ne pas laisser trop de jeunes sur le quai. Les évolutions du secteur et de son image ne sont pas étrangères à cette tendance, se réjouit Joseph le Gal : “Et quel plaisir de dispenser des formations dans ce secteur en sachant que tous pourront trouver un emploi et avoir des perspectives d’évolution intéressantes !”

Élodie Bousseau

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