Ferrières : bilan prometteur après six mois d'ouverture

Ferrières-en-Brie (77) L'école de 'l'excellence à la française', qui a accueilli sa première promotion en septembre, suscite la curiosité des médias et l'intérêt des jeunes. Six mois après son ouverture, directeur et étudiants se confient.

Publié le 02 mars 2016 à 11:00
Ils ne se sont pas reconnus dans le reportage diffusé début janvier sur M6. Ni dans celui de L'Obs, paru en novembre. La trentaine d'étudiants de la première promotion de Ferrières, école qui forme à l'hôtellerie de luxe et à la gastronomie, à Ferrières-en-Brie (77), ont eu l'impression de passer pour des nantis. Or, s'ils ont intégré cette école, c'est par passion et par intérêt pour l'enseignement qui y est dispensé par des MOF, des professionnels, des universitaires. Car, ici, on casse les codes. Les cours sont l'occasion d'échanges, de débats, de partages d'expériences. La méthode du seul du diaporama qui défile est bannie. Le directeur de Ferrières, Khalil Khater, président-fondateur du Groupe Accelis, veut de l'interaction, pas du par coeur. Une dynamique qui répond aux attentes des étudiants. Des jeunes venus parfois de loin, à l'instar de Christian Hayek, qui a quitté le Liban pour parfaire ses connaissances en hôtellerie, ou encore de Jules Orssaud, qui a fait le voyage depuis Montréal "pour apprendre la cuisine".

Bourses, prêts bancaires et extras

C'est dans l'ancien château du baron James de Rothschild que Ferrières a élu domicile. Un site somptueux mais trompeur quant au profil des élèves. Car, si l'année coûte 18 000 €, une majorité de ces jeunes bénéficient d'une bourse. Ils sont nombreux également à avoir contracté des prêts bancaires et à enchaîner les extras pour se payer un studio à Bussy-Saint-Georges (77). C'est le cas de Feriel Allik, diplômée d'une Licence AES, qui ne compte pas ses heures ni à Ferrières, ni dans l'hôtel où elle est réceptionniste, ni dans la boutique où elle vend de la lingerie. "Même fatigué, on vient en cours avec le sourire", confie-t-elle. Khalil Khater tient à s'ouvrir à tous. Aussi a-t-il créé un fonds de dotation "pour baisser les frais de scolarité, jusqu'à 30 % selon les cas".

Enfin, contrairement aux images diffusées sur M6, l'école n'est pas dotée d'une navette pour conduire les élèves entre la gare RER de Bussy et le château. "Soit on prend le bus, soit on s'entasse à quatre dans une Smart, soit on vient en skate comme Jules", raconte Anastasia Tess, qui cumule un double master en droit français et russe, mais souhaite se spécialiser dans la sommellerie. À 27 ans, elle dirigeait un restaurant à Paris quand on lui a parlé de Ferrières et de ses 400 m2 de caves et salles de dégustation. "J'ai démissionné pour repartir à zéro", explique-t-elle.

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Publié par Anne EVEILLARD



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