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Le Grand Balcon se replonge dans son glorieux passé

Hôtellerie - mercredi 21 janvier 2009 11:17
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Toulouse (31) L’hôtel refait son entrée dans l’histoire, après une rénovation de plus d’une année. L’établissement se présente aujourd’hui à l’identique de ce qu’il était du temps mythique de l’Aéropostale.



Le Grand Balcon, hôtel toulousain qui a accueilli l’épopée des chevaliers de l’Aéropostale, Antoine de Saint-Exupéry, Jean Mermoz, etc. Racheté en janvier 2007 par la SA Le Groupe de l’Hôtellerie, présidé par Gille Douillard, vient d’être inauguré, avec plus de 300 convives, dont André Daguin, président du conseil de surveillance de l’Umih.

Cet hôtel 4 étoiles, qui rouvre ses portes après un an et demi de travaux, propose 47 chambres, dont 5 suites avec la mythique chambre 32, qui accueillait Antoine Saint-Exupéry lors de ses escales à Toulouse, reconstituée exactement à l’identique de ce qu’elle était du temps de l’aviateur. L’hôtel, qui emploie une quinzaine de salariés permanents, ne possède pas de restaurant. Il propose néanmoins le petit-déjeuner, un bar et un room-Service. Gille Douillard n’écarte pas l’idée dans l’avenir de construire un restaurant, si une surface disponible se présente.

Tourisme d’affaires

Le taux de remplissage devrait se situer dans la moyenne des établissements toulousains, entre 70 et 80 %. Khair Okda, directeur de cet hôtel après avoir travaillé une dizaine d’années chez le Groupe Accor, ne se fait pas de soucis pour le remplissage durant la semaine avec le tourisme d’affaires dans la ville rose. En revanche, il réfléchit pour proposer durant les week-ends ou en période estivale des ‘packagings’ de façon à attirer les 1,5 million de touristes qui viennent chaque année à Toulouse.

Cet hôtel que Mermoz surnommait La maison des Ailes, était l’antre de la ligne Toulouse-Santiago du Chili dans les années 1920, où se retrouvaient pilotes et mécaniciens qui écrivaient ensemble la grande histoire de l’Aéropostale. Lucie, Henriette et Risette Marquez, les vieilles demoiselles propriétaires de cette modeste pension de famille, cajôlaient ces hommes turbulents tombés du ciel.
Philippe Duffaut

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