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Confort et design à la Maison des mouettes

Hôtellerie - jeudi 7 janvier 2010 17:04
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Aytré (17) En banlieue de La Rochelle, Johan Leclerre et son épouse Stéphanie viennent d’ouvrir 12 chambres de très grand confort à la Maison des mouettes. Celles-ci s’ajoutent à l’adresse gastronomique bien connue des Rochelais pour en faire une adresse nouvelle pour séjours gourmands et sportifs à zéro carbone.



L’histoire de la Maison des mouettes commence avec le restaurant, quand Johan Leclerre, Meilleur ouvrier de France 2007, et son épouse Stéphanie décident de racheter l’établissement murs et fonds en 1998. En 2000, des travaux - d’un montant d’un million d’euros - sont réalisés pour rénover la cuisine, le restaurant gastronomique, créer la partie bistrot et installer deux ascenseurs. En 2009, le jeune couple s’attelle à la partie hôtel et crée 12 chambres dans un style très contemporain pour 2 millions d’euros de travaux.

La Maison des mouettes est ainsi l’aboutissement d’un long cheminement professionnel pour ce jeune couple. Le parcours de Johan, entièrement dédié à la cuisine, l’a amené à passer chez les plus grands (les Frères Troisgros, Pierre Gagnaire, Alain Ducasse) et son épouse, Stéphanie, titulaire d’un diplôme de commerce international, reste à ses côtés. Aujourd’hui, ils sont tous les deux à la tête de l’établissement. La cuisine est le royaume de Johan. Son titre de MOF 2007 lui vaut la reconnaissance locale. Nous avons beaucoup de chance, confie-t-il, car même en période de crise, nous avons augmenté notre chiffre d’affaires de 5 % ce qui représente 25 % de plus par rapport à nos prévisions. Au menu, Huître en crépinette, Maigre cru et cuit en caviar de hareng, ou encore Filet de bœuf grillé au beurre puis fumé aux épines de pin... Mais le jeune chef reste insatisfait. Il lui reste à obtenir la reconnaissance internationale Obtenir 1 étoile Michelin est évidemment notre premier objectif.”

Un hôtel design

Stéphanie occupe les fonctions de directeur administratif et financier de l’hôtel. C’est elle qui en assure la gestion. Nous voulions un hôtel contemporain, très différent, dans un style élégant et chic. Aujourd’hui, on parle de la Maison des mouettes comme d’un boutique-hôtel dans la région. Fait de béton et de bois, le bâtiment rappelle la coque d’un bateau. Les couleurs renforcent l’impression : gris comme les coquille d’huîtres, bistres nuancés comme le sable, teintes marron glacé rappelant les ailes de mouettes. Mais incontestablement le charme de l’hôtel, ce sont les espaces et les vues… toutes les chambres ont vue sur la mer, même depuis la baignoire ou la douche. Les salles de bains sont des espaces de vie. Grandes, lumineuses, elles sont séparées de la chambre par une simple cloison avec fenêtre donnant sur la mer. Les baignoires changent de couleur ou sont équipées de jacuzzi avec variations lumineuses. Les accessoires sont signés Starck X, le top des équipements de salle de bains. Dans les chambres, les lits sont king size, offrant ce qu’il y a de mieux en termes de literie : matelas de 22 cm et surmatelas, 4 oreillers, Le mobilier (armoires, cloisons, dessertes) proposent lignes pures et placages zébrés ou striés dans un esprit ‘bois flotté’, présentant mille petites astuces : meubles sans poignées, petites liseuses à la manière de petits phares placés en tête de lit, cloisons amovibles.
Enfin, comble du luxe, ici on pense local même dans les matériaux. Ainsi le bâtiment est d’esprit HQE avec sa climatisation réversible, et son influence domotique. L’établissement a fait appel à des artisans locaux, comme la société vendéenne CLC qui a réalisé les voilages aux fenêtres, l’architecte rochelais Jean-Louis Birot ou Stéphane Pélicier, l’architecte d’intérieur, et Anthony Fournier, compagnon-menuisier. Enfin, de niveau 4 étoiles, l’hôtel est l’endroit parfait pour une villégiature de quelques jours, sans voiture. À cinq minutes à pied de la gare SNCF, l’hôtel met à disposition des vélos pour effectuer balades et promenades en bord de mer, et pourquoi pas rejoindre l’île de Ré, située à une demi-heure à peine.

Evelyne de Bast

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