Château Saint Just, un nouveau spa à croquer

L'hôtel et centre de conférences, ouvert il y a cinq ans, propriété du groupe britannique Principal Haley, vient de rajouter un espace bien-être de 600 m2 et a accueilli en septembre Eric Poing en cuisine.

Son 'baby château' comme il le nomme, a pris de la patine depuis son ouverture. Jean jacques Devert, directeur général du Château Saint Just, a été nommé il y a cinq ans par Tony Troy, président du groupe Principal Haley. Aujourd'hui, le domaine de 17 ha s'est enrichi de nouvelles plantations et les bâtiments de l'hôtel ainsi que le château XVIIe avec ses salons XVIIIe et XIXe siècle, ont pris leur place dans l'offre globale. Les séminaires sont prévus dans la partie récente construite sur 10 000 m2, avec 30 salles de réunion. En revanche, les fêtes de famille, les cocktails, et les soirées privées se passent davantage dans la partie château. Si le parc, conçu par Cédric Voight architecte paysagiste reste l'un des points forts du domaine, l'établissement s'est doté depuis peu d'un nouvel espace bien-être de 600 m2, confié à Olivier Coumes spécialiste de la 'food cosmétique'. Ici tous les produits sont naturels. Le directeur du spa propose soit des produits à base de plantes, de fruits ou de légumes, soit des produits naturels en provenance du Maroc, comme l'huile d'argan.

La direction du restaurant Les Platanes qui peut accueillir jusqu'à 300 personnes, vient de changer et a été confiée à Eric Poing. Un chef expérimenté qui a fait son apprentissage chez des étoilés, complétée par une expérience en hôtellerie haut de gamme au Sofitel Dijon et plus récemment au Hilton de Lyon où il est resté sept ans. Pour ce Compiégnois, reprendre la direction des cuisines des Platanes, "est une belle occasion de retrouver ses origines". Avec sa brigade de 12 personnes et des services parfois à plus de 300 couverts (la moyenne étant de 200 à 250 couverts par jour) Eric Poing assume parfaitement, car fort de son expérience "les banquets ne lui font pas peur".

30 M€ de travaux

Aujourd'hui, Jean Jacques Devert estime que le Château Saint Just est en voie de rentabiliser les investissements de départ. "L'achat du site avec ses 17 ha a représenté 2,5 M€ d'investissements et nous avons rajouté 30 M€ de travaux", déclare-t-il. "Aujourd'hui, même si nous n'avons que 48 % de taux d'occupation sur l'année, notre prix moyen s'est élevé et se maintient à 130 € par personne." Néanmoins, le directeur général aimerait attirer davantage de clientèle individuelle : "Je pense que nous avons une offre week-end intéressante qui doit plaire aux Franciliens avec le parc, la piscine, le tennis, l'espace bien-être, le spa et ses soins gourmands."

La direction n'hésite pas à se mettre en quatre pour satisfaire son visiteur "en allant le chercher à Roissy" et pour ceux qui le souhaitent, elle met à disposition une voiture avec chauffeur pour aller dîner dans le restaurant étoilé de Chantilly :"une offre tout à fait complémentaire à la nôtre ". Situé à 45 min de la Porte Maillot et à 30 min de Roissy "en accès direct sans embouteillage", l'établissement vise une clientèle familiale et les couples le week-end. "Alors qu'à l'ouverture, notre clientèle était composée à 95 % de visiteurs d'affaires (séminaires compris) et à 5 % de visiteurs loisirs, elle s'est aujourd'hui rééquilibrée à 70/30", ajoute Jean jacques Devert. Un équilibre qui illustre bien la montée en puissance de Château Saint Just ce qui bénéficie au prix moyen, toujours en hausse d'après son directeur général depuis l'ouverture.