Didier Bordas reprend La Taverne

Brive (19) Adieu La Taverne de Maître Kanter, bienvenue à La Taverne du Sommelier.

La première disparaît de la terre briviste, après deux ans de fermeture et un feuilleton éco-immobilier qui aura rempli les pages de l’actualité locale. La seconde arrive, portée par Didier Bordas, inventeur d’une formule qu’il développe depuis dix ans sur la ville de Tulle sous la même enseigne. Après l’avoir emporté haut la main sur 6 repreneurs potentiels intéressés par le site exceptionnel de Kanter - en cœur de la cité gaillarde -, cet entrepreneur ancien caviste d’établissements prestigieux annonce pour juillet prochain l’ouverture de sa nouvelle unité. Montant des investissements, 900 000 €, avec une vingtaine d’emplois créés, et des travaux d’aménagements réservés à des entreprises corréziennes. Côté murs, l’affaire appartient à une SEM drivée par la municipalité, à laquelle Didier Bordas paiera un loyer. “De fait, nous allons lancer une Taverne du Sommelier numéro deux, mais sur un concept différent, repensé, modernisé, confie le restaurateur. La structure sera divisée en parties distinctes entre bar et salles, avec des espaces privés au premier étage. Les menus seront adaptés aux désirs des clients selon notre formule Tulliste qui propose une composition à base de plats multiples, que l’on peut écrire selon ses goûts, et des dégustations de vins au verre en rapport avec les recettes.”

 

“Il y aura des plus”

Objectif visé, 200 couverts par jour, pour un ticket moyen de 15 € (ce que fait actuellement l’établissement en place). Et les améliorations apportées sur Brive seront testées avant d’être recopiées sur Tulle qui bénéficiera à son tour de nouveaux aménagements.“Il y aura des ‘plus’, dévoile son patron. Des possibilités de snaking, de sandwicherie afin de proposer des restaurations rapides, présentées dans un décor au désign plus moderne. Brive sera en quelque sorte un labo pour améliorer notre concept existant, nous construirons des familles de produits gustatifs, entre salades et poissons fruits de mer, viandes bouchères, etc. Notre étude prouve la viabilité future de cette structure, malgré le départ de Kanter, bien gérée mais peut-être mal adaptée à la culture corrézienne. Nous avons prouvé sur Tulle notre efficacité, avec d’excellents résultats. Il n’y a aucune raison de ne pas remporter le même succès sur ce second site.”