Divine et Sens, adresse de charme

Montpellier (34) Claude Prompt et Agnès Werner ont choisi Montpellier pour vivre une nouvelle aventure professionnelle dans un décor historique.

Face à la préfecture de Montpellier, une courte impasse conduit à l’entrée de ‘Divine et Sens’. Ici, pendant des années, l’esprit fut à la cuisine médiévale avec Le Ménestrel, un restaurant qui a fermé ses portes en 2005 pour mieux les ouvrir à la mi-octobre 2008 grâce à la volonté de Claude Prompt et Agnès Werner. Un couple de professionnels arrivé quelques mois plus tôt du Vaucluse où, pendant huit ans, il a animé un hôtel-restaurant (Lou Soloy du Luberon) à L’Isle-sur-la-Sorgue. "Nous pensions reprendre un établissement du même type dans une grande ville du Sud. Mais les prix demandés n’étaient pas dans nos cordes." Ils ont donc opté pour la seule activité de restauration et ciblé leur choix sur Montpellier. 

36 affaires en vente visitées
Ils visiteront pas moins de 36 affaires à vendre. "Le centre-ville était notre priorité, et lorsque nous avons découvert ce lieu au cachet historique avec ses voûtes de pierre, on a été conquis." Comme il n’y avait pas de fonds à racheter, ils ont payé 120 000 € de droit d’entrée au propriétaire des murs et ajouté 255 000 € pour les travaux de remise en état, une cuisine aux normes, le matériel et la décoration.
Claude Prompt a demandé à son équipe de cuisine d'élaborer une carte avec 5 entrées, 5 plats et 5 desserts, et un menu du déjeuner qui change tous les jours avec deux choix à chaque niveau. "Nous mettons également en avant un bar à huîtres avec 3 produits d’origine différente et, devant le succès, nous allons doubler le choix."
Le Divine et Sens possède un dernier atout : une salle en sous-sol qui permet d’organiser des repas de groupes ou des cocktails. "Avec une cinquantaine de couverts par jour et un ticket moyen à 33 €, on devrait tenir notre prévisionnel fixé pour la 1re année à 380 000 €", explique Claude Prompt.