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Après le café Barge, le Bistrot 182 : entre les deux coule la Seine

Restauration - mercredi 17 juin 2009 17:25
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Paris (XVIe) (75) Une décoration élégante, des plats copieux, des produits de saison et de qualité, sans oublier un accueil chaleureux : Roland Bijaou, propriétaire des deux établissements, renoue avec le succès dans sa nouvelle adresse du XVIe arrondissement.



Au Bistrot 182, ouvert début mai, Roland Bijaoui, personnage haut en couleur, reçoit dans son écrin blanc. Déjà propriétaire du café Barge, il y applique une recette à succès, et accueille une clientèle à la recherche de saveurs authentiques et de convivialité.

Situé à mi-chemin entre la maison de la Radio et TF1, le 182, premier des ‘bistrots du café Barge’ est un restaurant qui se mérite. Ses clients sont des connaisseurs. La décoration de l’endroit, élégante sans être pompeuse, est propice au ‘bien manger’. La salle et la terrasse offrent un espace parfait pour 80-90 couverts, pas plus “Les gens doivent être à l’aise afin de prendre du plaisir, l’espace fait partie intégrante de l’esprit du café Barge. Le but était de reproduire ici l’ambiance de ce dernier, et de permettre d’offrir à mes clients le meilleur accueil et la meilleure cuisine qui soient dans le quartier”, confie le maître des lieux.

L’apéritif en est un bon exemple : hors de question de servir des cacahuètes aux clients, Roland leur prépare des pizzetas au foie gras comme mises en bouche pour la suite des agapes. Et pas question de plaisanter sur la quantité ou sur la qualité des plats proposés : “Quand on sait que l’on vient manger chez moi, pas besoin de prendre un jambon-beurre avant le repas pour être sur de ne pas avoir faim en sortant ! Si vous prenez la côte de bœuf, vous aurez plus de 800 g de viande dans votre assiette.” De bonne qualité, bien sûr, car il se plait à citer la célèbre réplique des Tontons Flingueurs : “Le prix s’oublie, la qualité reste.”

 

Convivialité et sourire de rigueur

Afin de ne pas se tromper et d’éviter les fausses notes, Roland fait confiance d’une part à la nature - il ne propose que des produits de saisons, pas la peine d’espérer manger des fraises en janvier - et, d’autre part à ses fournisseurs, qu’il choisit avec soin. Résultat : le foie gras maison aux accents de cannelle et la convivialité du lieu transporteront le gourmet bien au-delà de ce quai de Seine bétonné.

Autre astuce de Roland pour donner l’envie de revenir : l’amabilité de son personnel. Le sourire est de rigueur, ainsi que le bon mot pour détendre l’atmosphère. Roland Bijaouï insiste : “ Je ne cherche pas une clientèle de ‘parisiens parisianistes’ en mal de codes sociaux, mon objectif est de garder l’esprit du café Barge ici, à l’autre bout de la Seine. Le menu proposé tourne aux alentours de 40 € ce qui, au regard des plats proposés, n’est guère excessif.” Le succès est au rendez-vous, car en quelques semaines, plusieurs personnalités du monde du sport et des médias sont venus déguster sa cuisine.

L’homme n’hésite pas à donner leur chance aux personnes motivées : il y a neuf ans, Christophe, âgé alors de 15 ans, lui avait demandé un emploi. Touché par ce ‘gamin’, Roland l’avait immédiatement embauché. Aujourd’hui, ce jeune est toujours présent, et travaille en cuisine.

L’état d’esprit qui règne au Bistrot 182 pourrait se résumer à un savant mélange de ‘Feng Shui Modern Art’ pour la décoration et d’une carte qui aurait pu figurer dans Le Bonheur est dans le pré. Film dans lequel Eddy Mitchell exprimait si bien ce que doivent ressentir les clients du 182 lorsqu’ils lisent la carte : “On n’est pas là pour bouffer des brocolis à l’eau de Vittel, on est la pour prendre du plaisir…”
A. J. A.

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