Les chaînes de restauration sont au rendez-vous de la baisse des prix
Restauration - mardi 7 juillet 2009 14:45
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Les chaînes de restauration regroupées au sein du SNRTC (syndicat nationale de la restauration thématique des chaînes) ont décidé d’appliquer une baisse de prix très significative envers leurs clients en allant bien au-delà des engagements prévus dans le contrat d’Avenir.
Chaque enseigne du groupe Flo restauration répercute la baisse de TVA en tenant compte de sa propre politique commerciale en adéquation avec ces produits phares. Chacune ayant un logo et une communication propre. Chez bistro Romain le slogan retenu est 'Pas de blabla, de la transparence'
Dominique Giraudier, président du groupe Flo Restauration, Marie Claire Lory hôtesse d'accueil et Philippe Begaint directeur d'exploitation d'Hippopotamus Opéra, Eric Vincent directeur général d'Hippopotamus
Cette organisation professionnelle, n’a pas eut besoin de convaincre ses adhérents de répercuter cette baisse de TVA sur les prix. D’après une étude effectuée par un cabinet indépendant Labor’Action qui a mis en place pour le SNRTC un observatoire des prix, il est constaté que les enseignes adhérentes du SNRTC ont en moyenne baissé les prix d’une trentaine de produits d’environ 9,9%. Ce qui va bien au-delà des engagements du contrat d’Avenir. Dans les 717 restaurants étudiés, tous les prix des cafés et des eaux minérales enregistrent des baisses de 11,8%, soit une répercussion intégrale de la baisse de TVA. Mais chaque enseigne a choisi de répercuter cette baisse des prix en privilégiant ses produits phares. Baisser ces prix c’est bien mais le faire savoir à sa clientèle c’est mieux. C’est à coup d’affichage imposant sur les devantures des établissements, propre à chaque enseigne ainsi que des logos indiquant aux clients les produits bénéficiant de la baisse. Si chacune signalise cette baisse par un logo différent sur la carte, une majorité d’entre elles ont choisi de laisser l’ancien et le nouveau prix afin de permettre à la clientèle de mieux visualiser cette baisse des prix. Cette opération de communication séduction à destination de la clientèle a pour but de regagner des parts e marchés.
Philippe Labbé, président du SNRTC résume cet état d’esprit : « les enseignes adhérentes de notre organisation considèrent que le développement de notre activité passe par des baisse de prix sensible et visibles pour la clientèle. A la veille de la période estivale, nous avons voulu envoyer un message fort en direction des consommateurs et les inciter à profiter plus largement des moments de convivialité offerts par nos restaurants. »
Les plus grosses enseignes, n’ont pas oublier le social, en proposant des revalorisations de salaires à leurs salariés et ce sans attendre l’aboutissement des négociations sociales au sein de la branche. Ce qui permet à certaines d’entre elles à l’instar de Courtepaille et de Léon de Bruxelles de pouvoir déclarer que le salaire minimum brut dans leurs entreprises pour un temps plein est de 1500 €.
| Pascale Carbillet |
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