Un nouvel O'Sushi store à Lyon
Restauration - mardi 15 septembre 2009 12:25
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Lyon (69) Initiée en 1998 par Dominique Catella l’enseigne s’est enrichie de 15 nouveaux établissements depuis l’ouverture de son premier sushi store en 2001. Le dernier en date a ouvert dans l’emblématique rue Mercière à Lyon, dans le prolongement des traditionnels bouchons et restaurants branchés.
À Lyon comme partout ailleurs, les bars à sushi, restaurants à sushi ou sushi stores ont tendance à pousser comme des champignons. Si le marché parisien est déjà saturé, en province, le marché n’est pas encore épuisé… À condition de savoir cibler. Cadres, étudiants, clientèle populaire. Comme le soulignent Nelly et Pierre-Yves Luboz, ses propriétaires, le nouvel O’Sushi lyonnais a quelques particularités qui le différencient des autres sushi stores de la chaîne. Car s’ils sont franchisés et soumis à une charte stricte en matière d’hygiène, une souplesse est consentie à chaque magasin auquel le propriétaire peut imprimer sa touche personnelle.
L’un des points forts de ce lieu est la belle aventure familiale qu’il suscite : la volonté de laisser les rênes aux enfants, Célia et Loïc, et à la belle-fille, Laetitia, chacun apportant ses compétences acquises par des formations en management ou gestion. “Pour nous il est important de voir nos enfants heureux de notre vivant, mais le bien se mérite plus qu’il ne s’hérite”, insiste Pierre-Yves.
Mélange des cultures, sushi plaisir et prix cassés
Le décor, voulu chaleureux et convivial par Nelly Luboz, passionnée d’Asie, est réalisé dans un style japonisant - grandes baies vitrées, design minimaliste du mobilier, des ligustrum, petits arbustes à boules originaires de Chine en terrasse - où l’on retrouve tout de même la ‘french touch’ qui évoque l’art de vivre lyonnais avec une des terrasses les plus spacieuses de la rue Mercière, en ipé du Brésil. Des cerisiers du Japon, sur mesure, ajoutent une belle ambiance lumineuse.
Les menus aux prix agressifs - 7,90 euros le premier menu et 5,90 le menu enfant - peuvent s’accompagner de deux grandes marques de champagne. Ce qui porte quand même le ticket moyen à 20 euros. Quant à la partie épicerie, on y trouve du soja, du saké, des cacahuètes au wasabi, des champignons noirs séchés, du vin et de l’eau purifiée parfumée au gingembre.
Pour ce qui est de la durée de vie du sushi store dans un contexte mouvant, “rendez-vous dans dix ans”, nous prédit Nelly Luboz sans hésiter.
Sonia Delzongle |
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