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Joe Carpa, Nantes version Little Italy

Restauration - vendredi 29 janvier 2010 15:28
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Nantes (44) Le sens aigu de la communication et les idées de gestionnaire du créateur de ce restaurant ont fait naître un concept original, et lui permettent de concourir aux Palmes de la restauration by Leaders Club.



C'est en combinant ses études en école de commerce et son expérience en restauration que Benoît Kersulec a eu l'idée de son Joe Carpa.
C'est en combinant ses études en école de commerce et son expérience en restauration que Benoît Kersulec a eu l'idée de son Joe Carpa.

On se croirait en plein Little Italy. Le nom, d’abord, nous plonge dans l’ambiance : Joe Carpa nous fait penser à un proche de la mafia. La carte ensuite, centrée autour de trois spécialités : carpaccios, tartares et ‘trecentoventi’, une pièce de bœuf cuite à table sur une pierre chauffée à 320 °C. Le clin d’œil déco enfin, avec une grande photo en noir et blanc d’un restaurant Joe Carpa, datant des années 1930.

Nous sommes pourtant en plein cœur de Nantes et Joe Carpa est un nom fictif, imaginé par Benoît Kersulec, le tout jeune propriétaire de ce restaurant, alors qu’il pensait se lancer vers un monoproduit, le carpaccio : “Pour ceux qui aiment le carpaccio, ce nom fait tilt tout de suite. Mais les gens qui n’aiment pas le carpaccio pensent qu’il s’agit de quelqu’un”, reconnaît-il avec malice.

120 couverts par jour

Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de restaurateurs, ancien élève d’une école de commerce, Benoît Kersulec a cherché à lancer un concept et pas seulement un restaurant. Ses objectifs : travailler sans réservation, ne pas dépendre d’un chef, tout en garantissant une qualité constante, et proposer des spécialités permettant de dégager une marge intéressante. Tartares et carpaccios se sont vite imposés, et ont été repensés au point de créer un poste spécifique et de leur réserver un vrai local froid. Le ‘trecentoventi’ répond aux même critères tout en apportant un plus, à la fois original et spectaculaire.

Une décoration chaleureuse, axée sur de grandes tables rondes, un bar changeant de couleur qui attire les passants, un service multipliant les petites attentions, tout est fait pour séduire et fidéliser le client. Et le succès est déjà au rendez-vous. Six mois après l’ouverture, Benoît Kersulec se réjouit de ses 120 couverts quotidiens pour 50 places assises, et prévoit un chiffre d’affaires sur un an de 1,1 M€. De quoi imaginer un développement futur et conclure par une pirouette : “C’est une chaîne de restaurant, mais pour l’instant il n’y en a qu’un.

Élodie Bousseau

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