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Après la tempête… On fait le bilan…

Vie professionnelle - mardi 27 janvier 2009 14:56
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Midi-Pyrénées Jamais plus qu’aujourd’hui la phrase du peintre Renoir : “Vous arrivez devant la nature avec des théories, la nature flanque tout par terre”, n’est d’actualité.



En Midi-Pyrénées, les hôteliers, restaurateurs et cafetiers les plus sinistrés on les rencontre dans le sud-ouest de la région, de Toulouse vers la Côte Basque ou l’Espagne… À l’heure du bilan… Ils font 2 constats… Une fréquentation nulle et des ravages chez ceux qui avaient un parc.
“Tout ce qui était dans mon congélateur et dans ma chambre froide a été perdu. Je n’enregistre pas de dommage aux bâtiments ou au matériel”, observe Antoine, patron d’un hôtel 3 étoiles aux environs de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. “Mais une perte au niveau de mon restaurant et de mon hôtel. En effet, les vols à l’aéroport ont été suspendus de 10 heures à 16 h 15, ainsi, aucun de mes clients qui avaient réservé pour le week-end n’est venu… À cette perte, il me faut ajouter le restaurant qui a été désert samedi à midi… Le soir… Et comme je n’avais pas d’électricité parce qu’un arbre était tombé sur une ligne à haute tension… Le dimanche à midi… J’étais fermé… Sans électricité tout ce qui était dans mon congélateur et dans ma chambre froide a été perdu.”

C’était pire qu’en 99 !
À Muret, dans la banlieue Ouest toulousaine, Viviane Coma, gérante de l’hôtel-restaurant Il Paradiso a beaucoup de mal à regarder sereinement le parc de son établissement. Dans son magnifique parc de 6 000 m2 une quarantaine d’arbres a été déracinée ou tout simplement cassée comme une allumette, et beaucoup de jeunes arbres ne survivront pas aux agressions des bourrasques de 120 kilomètres heures. “La clôture a été sévèrement endommagée par les arbres qui sont tombés dessus, les lanternes qui entourent la piscine ont été arrachées par les rafales de vent, les terrasses ont été excavées par le poids des arbres qui si sont abattues et des tuiles du faîtage de l’établissement se sont envolées, note tristement Viviane Coman en constatant : C’était pire qu’en 1999. Nous allons devoir redonner vie à notre parc qui accueille l’été jusqu’à 80 couverts. Les arbres qui s’étaient abattus bloquaient l’entrée de notre hôtel-restaurant ce qui nous a empêchés de travailler le samedi et le dimanche. Nous avons donc décommandé toutes les personnes qui avaient réservé. Durant toute la journée de dimanche mon mari et mon gendre ont tronçonné tous les arbres qui s’étaient abattus afin que l’on puisse reprendre le travail mardi.”

Mais lorsque l’on a vraiment besoin d’eux… On ne voit plus personne…
Si les assurances, qu’elle a pu joindre qu’à partir de lundi, ont tranquillisé Viviane Coma, ils n’ont pas pu néanmoins lui dire la part de sinistre qui serait pris en compte, entre les dégâts matériel, le manque à gagner. “Il faut attendre… C’est la seule chose qu’ils ont su me répondre…, poursuit Viviane Coma un peu préoccupée. Nous n’avons eu l’aide de personne… Les amis, les collègues sont là quand tout va bien… Mais lorsque l’on a vraiment besoin d’eux… On ne voit plus personne…”
Philippe Duffaut

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