Grand Ski 2009, belle participation pour la 18e édition

Chambéry (73) Les 540 exposants, pour la majorité des hébergeurs, du Salon des professionnels du tourisme en montagne, ont pu rencontrer 450 tour-opérateurs venus de 5 continents à Chambéry.

Les professionnels craignaient leur absence. Ils sont pourtant venus nombreux, en grande majorité des pays européens (60 % du marché mondial du ski), des pays de l’Est, (une clientèle amatrice de sports d’hiver), la bonne surprise venant du Proche et Moyen-Orient où la participation des TO est en augmentation constante chaque année. Peut-être est-ce l’effet ‘Ski Dubaï’, la plus grande station de ski couverte du monde, créée il y a trois ans, qui a initié un grand nombre de leurs clients, maintenant demandeurs de “vrais paysages de neige”.Bilan satisfaisant Outre les contacts commerciaux, qui semblent avoir satisfait les exposants, l’heure était au premier bilan. Selon l’Observatoire des stations de montagne ski France le niveau de fréquentation pour les vacances de Noël est satisfaisant. Fait notable, en dépit de la conjoncture, les dépenses au sein des commerces et des restaurants sont même jugées en progression. Enfin, les taux prévisionnels pour les vacances d’hiver sont bons. “Le moral des professionnels va mieux”, a souligné Hervé Novelli, secrétaire d’État, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des petites et moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, qui a inauguré le salon. “L’activité touristique résiste à la crise, il ne faut pas céder à une dépression psychologique.”

La valeur ajoutée
Il a en outre rappelé la volonté du Gouvernement de moderniser ce secteur, avec la réforme du statut des agents de voyages, la réévaluation des classifications pour les hôtels ou le regroupement de Maison de la France et de l’Odit. “Dans le contexte, économique actuel, la montagne française doit offrir une valeur ajoutée”, explique Julien Aguettaz de Snow Resa, tour-opérateur en ligne de séjours, spécialisé dans les Alpes. “Chaque jour, nous sommes en concurrence avec des hébergeurs européens qui proposent, par exemple, des services non marchands tout inclus. Les professionnels qui nous confient leur commercialisation, commencent à innover dans ce sens.” La crise fait aussi évoluer les produits touristiques.