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Micro trottoir : Depuis septembre, enregistrez vous une baisse d’activité. Si oui, de combien ?

Vie professionnelle - vendredi 16 janvier 2009 15:36
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André Giral, du Grand Hôtel de l’Europe à Saint-Flour (15)
Nous avons enregistré une baisse entre 4 et 6 %. Mais sur toute l’année 2008. Il n’y a pas eu de changement radical depuis septembre ou octobre. Cette diminution concerne toute les clientèles : tourisme, affaire, passage. À remarquer toutefois, des désistements pour les réveillons, plus de 60 sur 80 réservations pour cause de crise. Et la note a tendance à diminuer, elle aussi.”
P.B.

Jean-Claude Leclerc, chef du restaurant étoilé à Clermont-Ferrand (63).
C’est assez bizarre. Il y a moins de groupes, de repas d’affaires, moins de repas de fin d’année dans les entreprises. Mais j’ai plus de tables individuelles avec des tickets moyens très corrects. Les gens ont envie de se faire plaisir. Par contre, les petites brasseries, les repas ouvriers risquent d’être touchés. Donc, il faut rester très prudents. Rien n’est évident actuellement. Et il y aura de la casse.”
P.B.

Serge Ferron, hôtel restaurant l’Essille à Bassac (Charente)
Nous constatons depuis septembre 2008 une baisse d’environ 20 %, que ce soit en restauration comme en hôtellerie. Elle est issue d’une chute de l’activité des VRP, qui forment une partie importante de notre clientèle, dont le moral est au plus bas. Leurs ventes et les prises de commande connaissent un important coup de frein, tandis que leurs frais de séjour sont en augmentation, notamment pour le carburant. Ils limitent donc leurs déplacements au maximum, se servant d’internet pour travailler.”
J-P.G.

Pascal Delettre, directeur du Mercure Hôtel de France, à Abbeville (Somme)
Oui, un bon -15 %, les trois quarts pour l’hôtellerie, un quart pour le restaurant. Du fait de leurs problèmes économiques et monétaires, les Britanniques viennent beaucoup moins. Il faut ajouter à cela les mauvaises conditions climatiques. Le restaurant souffre moins du fait de la clientèle locale, mais le ticket est moins important.”
J.G.

Thierry Gaillac, propriétaire de deux hôtels 4 étoiles : Le Burdigala à Bordeaux et l’hôtel du Parc Beaumont à Pau (64)
“Concernant l’hôtel Burdigala, j’ai ressenti une baisse d’activité de 15%, moins en raison de la conjoncture que de l’ouverture du Regent Grand l’Hotel situé à deux pas. Sur Pau, l’activité étant surtout liée aux grosses entreprises comme Shell, aucune baisse n’a été constatée. Du moins pour l’instant.”

 

Jean-Louis Lusley, propriétaire exploitant du Café-bar-tabacc Barnabé à Bordeaux
“Non, mais on n’a pas ménagé nos efforts croyez-moi ! Pour compenser la baisse de 10% sur le tabac, les jeux et le bar, j’ai développé la vente à emporter, y compris pour le café servis dans des gobelets. Ce qu’il faut vendre c’est de la valeur ajoutée, comme le vin au verre, des boissons plus élaborées. On a mis également un billard à l’étage et dans l’entrée une cave à cigares qui fait rentrer des clients.”

B. D.

Franck Salein, chef aux Sources de Caudalie à Martillac (33)
“Depuis septembre, c’est très net. -10% sur la partie hôtelière, un peu moins sur la partie restauration. Mais ce qui est frappant ce sont les nouvelles habitudes de consommation par rapport au vin. Les clients préfèrent déguster un verre à 13 € plutôt qu’une bouteille. Globalement je reste néanmoins optimiste. Je pense que ça va redémarrer avec le retour des américains à partir de mars ou avriL.”

B. D.

Arnaud Barde, Cassolette et Café Pomme à Bordeaux
“Sur Cassolette, la croissance est de zéro. Ce qui est tout de même décevant. L’établissement a été refait entièrement et nous étions sur une belle courbe de progression. Même avec la crise, on tablait sur une hausse de 5%. Au Café Pomme la hausse est de 2%. Là aussi, c'est une déception car jusqu’en juillet nos étions à +9%. Il y a donc un ralentissement certain.”

B. D.

Michel Portos, Relais et Château le Saint James à Bouliac (33)
“Sur septembre, octobre et novembre, aussi bien en nombre de couverts qu’en chiffre d’affaires la baisse par rapport à l'an dernier est très nette. Mais paradoxalement en décembre sur ces deux postes nous avons fait mieux. Globalement pour l’année 2008 ça signifie -12% sur la restauration et - 20% sur l’hôtel.”

B. D.

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