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Christine Pujol retrouve son département

Vie professionnelle - mardi 24 février 2009 16:07
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Limoux (11) La présidente confédérale, Christine Pujol, a retrouvé pour quelques heures son territoire historique lors de l’assemblée générale de l’Umih Aude, qui s’est tenue lundi à Limoux, chez Sieur d’Arques.



Patrice Lorne, Philippe Decaud, Christine Pujol, Claude Fridrici et un représentant de la mairie de Limoux ont évoqué les difficultés du secteur lors de l'assemblée générale de l'Aude à Limoux.
Patrice Lorne, Philippe Decaud, Christine Pujol, Claude Fridrici et un représentant de la mairie de Limoux ont évoqué les difficultés du secteur lors de l'assemblée générale de l'Aude à Limoux.

Il y a dans l’Aude une grande satisfaction, l’élection de Christine Pujol à la tête de la rue d’Anjou. Celle qui a quasiment bataillé durant  25 ans pour le département a su convaincre à l’échelle nationale de ses capacités à s’investir dans la cause professionnelle. Les dés sont jetés depuis le 15 septembre 2008 et si l’avenir est ‘complexe’, la Dame de Carcassonne l’a réaffirmé lundi à Limoux : l’union fait la force. “Et ce n’est surtout pas le moment de se démobiliser" a-t-elle martelé. Bien vrai. Sur place, d’ailleurs, le président de l’Umih 11, Claude Fridrici, a décidé de bannir un mot : la ‘c…..’ . Puéril ? Pas du tout. Juste un moyen de regarder l’avenir avec d’autres jumelles, qui ne réduisent pas les possibilités, mais les ajustent. Une bouffée d’oxygène donc. Dans le l’Aude, deux clientèles font réellement défaut : les Espagnols et les Anglais, marqués au fer rouge du déficit de la Bourse. L’indice en baisse est d’autant plus inquiétant qu’il influe sur les réflexes d’embauche : dans ce territoire Cathare, une partie du secteur est tributaire de la saisonnalité et les professionnels reculent avant de signer un contrat d’embauche... Que faire d’autre ? Maîtriser les coûts et ne pas tomber dans la sinistrose ambiante. C’est-à-dire prévoir différemment. Faire le gros dos est une attitude compréhensible quand il s’agit d’attendre que la tempête soit passée. Sauf que rester chez soi n’est pas la bonne solution. Patrice Lorne pour les hôteliers de l’Aude est inquiet, tout comme Philippe Decaux, responsable des cafetiers. L'un comme l'autre savent que dans le département toutes les activités sont liées. Les trois réunions portant sur l’avenir des hôtels en matière d’aides au nouveau classement, aux lois sur l'accessibilité et la sécurité n’ont pas fait recette ici. Pourtant, la CCI comme le syndicat ont des réponses à apporter. “De lourds investissements vont devoir être éngagés, en particulier pour les établissements en centre ville” et c’est dès maintenant que les chantiers doivent s’ébranler. Au-delà des normes hôtelières, très largement évoquées et détaillées par Christine Pujol, au-delà de la TVA, dont le bout de la lorgnette est entrevue,  restent  ‘les coups bas’ politiques comme le “très politiquement correct” des mesures réclamées par Roselyne Bachelot. “Allez, voudrait en rire un professionnel qui assistait à cette assemblée générale, il va falloir désormais avoir sur soi un acte de naissance précisant l’heure à laquelle on est né pour commander un verre de vin au restaurant. Vous imaginez, à une minute près, le sommelier ou le restaurateur sera susceptible d’être condamné…”. Plus de 16 ans, moins de 18 ans… “La bonne question, c’est qui vend et dans quelles conditions ?” estime ce professionnel. Serait-on dans le schéma pot de terre contre pot de fer ? Si oui, vivement un nouveau 'Jean de la Fontaine' termine, un tantinet amer, ce père respectueux de sa progéniture à qui on retire, aujourd'hui, quelque part, des droits fendamentaux : celui d'être chef de famille.
Sylvie Soubes

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