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Les dirigeants du Synhorcat se font entendre auprès des députés

Vie professionnelle - mardi 17 février 2009 15:50
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75 - Paris Aux côtés de Thierry Mariani, député du Vaucluse, plusieurs députés ont rencontré la semaine dernière les dirigeants du Synhorcat. Objectif commun : une meilleure compréhension des besoins de la profession.



C’est autour d’un déjeuner de travail que plusieurs députés de la majorité ont évoqué la semaine dernière avec le Synhorcat le problème des aides et les mécanismes qui pervertissent le bon fonctionnement des entreprises CHR aujourd’hui, bien au-delà de la crise. Ces députés, au nombre de huit, dont Thierry Mariani, député du Vaucluse et président du groupe d’Etudes ‘hôtellerie-restauration-loisirs’ de l’Assemblée Nationale, participent à cette cellule de réflexion. C’est la première fois de longue date qu’un aussi grand nombre de parlementaires accepte de tendre l’oreille en même temps. Parmi eux, Yves Bur, député du Bas-Rhin, connu pour son action anti-tabac. Et qui défend actuellement un projet de loi visant à l’uniformisation des horaires de fermeture des établissements de nuit en France à 7 heures du matin. Une demande récurrente de la profession... Pour le Synhorcat, l’objectif était d'abord un appel au bon sens après l’annonce du ‘non cumul’ des aides à l’embauche pour les TPE et des aides Sarkozy datant de 2004, à caractère fiscale, “données dans l’attente de la baisse de la TVA”  Cette aide, explique le Synhorcat, est un soutien à la consommation et à l’investissement. “Elle a vocation à disparaître. Et puis, si nous avions déjà eu la baisse de taux de TVA, nous aurions droit à cette aide. C’est évident” commente Didier Chenet, président du Synhorcat. D’où la volonté de la rue de Gramont de faire passer un message fort et cela d’autant plus que la profession estime à 10 000 le nombre d’emplois créés si elle pouvait bénéficier sans contrainte de l’aide à l’embauche décidée par le président de la République en décembre 2008. Et de pointer aussi du doigt le seuil des entreprises pouvant bénéficier des aides Sarkozy de 2004 aux trente premiers salariés. En 2005, il y a eu 12 800 création d’emplois, 17 700 en 2006, 25 300 en 2007 pour retomber à 12 200 emplois en 2008, baisse s’expliquant en grande partie par l’effet mécanique du retrait de l’aide aux entreprises de plus de 30 salariés, estime le Synhorcat. Autre sujet évoqué donc : le patchwork français des fermetures des établissements de nuit. “A Toulouse, les discothèques ferment à 6 h, à Nantes à 4 h avec autorisation, sinon 2 h pour les urbains et 1h à la campagne. A Lyon, les débits de boissons ont droit jusqu’à 1h et 3h avec dérogation.” Etc, etc. Bonne nouvelle donc, Yves Bur passe à l’offensive en faveur des noctambules. C’est officiel depuis vendredi. En ce qui concerne les aides à l’embauche et le traitement à double vitesse dont la profession est victime, Thierry Mariani a d’ores et déjà lancé le débat dans les rangs de l’hémicycle.
 

Sy.S.

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