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Quelque 120 professionnels ont participé à l'assemblée générale annuelle de l'Umih 85

Vie professionnelle - mardi 17 février 2009 14:14
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La Roche-sur-Yon (85) C'est dans les salons de la CCI de la Vendée que le président de l'Umih 85, Joël Giraudeau, a convié ses troupes pour l'assemblée générale du département.



De gauche à droite : Christine Pujol, présidente confédérale, Marie-France Ricard, vice-présidente des hôteliers de l'Umih 85, Joël Giraudeau, président de l'Umih 85 et le délégué régional du Fafih, Jean Aucouturier.
De gauche à droite : Christine Pujol, présidente confédérale, Marie-France Ricard, vice-présidente des hôteliers de l'Umih 85, Joël Giraudeau, président de l'Umih 85 et le délégué régional du Fafih, Jean Aucouturier.

 

Après une explication détaillée des modalités des nouvelles normes hôtelières, les professionnels Vendéens sont revenus sur la TVA en restauration. Constat : “malgré son engagement, le chef de l’Etat n’a pu obtenir la baisse de TVA au taux de 5,5 % en restauration traditionnelle avant la fin de son mandat de président. La question a été repoussée à l’Ecofin de mars 2009. L’Allemagne ne ferait plus obstacle à la mesure, mais il n’en reste pas moins que la règle c’est l’unanimité. Si l’Europe dit oui, ce sera alors une question franco-française : quelles en seront les contreparties ?” se sont interrogés les dirigeants de l’Umih 85, dont l’inquiétude est aussi vive face aux investissements liés aux normes de sécurité. “Il reste  un peu plus de 2 ans aux hôteliers pour réaliser l’audit et les travaux de mise en conformité. En raison des coûts, il est vraisemblable qu’une partie du parc ne pourra poursuivre son activité” ont-ils déclaré, écoeuré, avant d’aborder un autre dossier mal vécu par le secteur : le projet de loi Hôtels, Patients, Santé et Territoires. “Il n’est pas question qu’on nous fasse porter de nouvelles responsabilités en nous obligeant à mesurer l’alcoolémie des clients. D’autant que l’alcoolisation sauvage s’effectue en dehors de nos établissements” se sont insurgés les membres du bureau devant une salle convaincue. “Cette mesure nécessite un coût financier”. Dans les tablettes de la rue d’Anjou, cette réponse : le développement d’un  ‘partenariat intelligent en collaboration avec la Sécurité Routière avec la mise à disposition d’éthylotests jetables pour le conducteur désigné’. Quant à la baisse des chiffres d’affaires des cafés depuis l’entrée en vigueur de la loi antitabac, celle-ci est estimée à 10%. Et aucune mesure compensatoire n’a été mise en place, regrette Joël Giraudeau, président de l'Umih 85. “En 2008, le secteur a senti la baisse du pouvoir d’achat pendant la saison touristique. En septembre, la crise financière a entraîné la crise économique dans certains secteurs : immobilier, automobile, nautisme… Les cafés hôtels, restaurants vont ils être touchés à leur tour ?” En Vendée comme ailleurs, un ralentissement de la clientèle d’affaires est prévisible. Quant au tourisme pur, le secteur navigue à vue. Quels conseils donnés ? Quelle attitude avoir ? La présidente confédérale, Chistine Pujol, qui assistait à cette réunion, vote pour la prudence et la rationalité. Mots d'ordre : “supprimer toute dépense superfétatoire, redéfinir les fonctions de chaque personnel, parler et accueillir différemment et réviser l’ensemble des relations fournisseurs. Matières premières, frais généraux…” Le bon sens et le discernement du chef d’entreprise feront évidemment la différence.

 

Les mesures anti-crise de l’Umih

- Sur l’investissement : conserver l’investissement minimum indispensable au maintien du standard commercial (ex : wifi illimitée, écrans plats en 3*), adapter les établissements aux nouvelles normes (ex : classement, sécurité, accessibilité), aller dans le sens du développement durable.
- Sur le social : améliorer la productivité par la pluri compétences, moduler le temps de travail, utiliser le DIF et plan de formations, si forte baisse d’activité utiliser RTT / congés et en dernier recours le chômage partiel.
- Aspect financier : maitriser les charges sans attendre le bilan, gérer les stocks en flux tendu et en dernier recours utiliser le plan de sauvegarde gouvernemental en faveur des entreprises.
- Actions commerciales : sélectionner les actions les plus productrices à court terme. Exemple : promotion sur la proximité des Pays de Loire et Ile de France.
- Penser toujours client : proposer une carte de produits et services visible, lisible et attrayante. Développer la vente en ligne et la pratique du ‘Yield’. Diversifier le mixte clientèle, viser de nouvelles niches.
- Innovation : A chaque jour sa nouveauté : étonner le client. Le gérant doit se consacrer de plus en plus à l’innovation et laisser gérer les affaires courantes par son personnel.

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