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Rencontre avec Thierry Grégoire, président de l’Umih terre et mer d’Opale. Et candidats aux élections européennes du 7 juin.

Vie professionnelle - mardi 17 février 2009 16:54
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Thierry Grégoire est président de l'Umih terre et mer Côte d'Opale depuis 2007 et il est délégué de la Fédération nationale des saisonniers de l'Umih depuis six ans.
Thierry Grégoire est président de l'Umih terre et mer Côte d'Opale depuis 2007 et il est délégué de la Fédération nationale des saisonniers de l'Umih depuis six ans.


Vous venez de réunir les acteurs départementaux autour de la saisonnalité en Côte d’Opale. Vos commentaires ?


Thierry Grégoire : La saison touche tous les métiers de la branche et permet de conserver l’activité sur un territoire précis. Sur la Côte d’Opale, nous avons des entreprises qui fonctionnent trois à quatre mois et d’autres travaillent avec des pics d’activité. La Fédération des saisonniers de l’Umih veut obtenir un code APE spécifique pour les entreprises saisonnières et c’est une nécessité pour nous, pour le maintien de l’économie. De Dunkerque à Berck, nous avons 2500 postes à pourvoir pour la saison d’été. Malheureusement, nous subissons un déficit d’emplois qualifiés saisonniers. C’est lié pour beaucoup à l’absence de logements. Les transports sont un problème. Nous avons un territoire étendu, avec du rural, du péri urbain et de l’urbain. La Mef du Boulonnais (maison de l’emploi) a été créée 2008 par la CFDT. A partir de là, nous avons mis en place un pôle emploi et notre objectif est de créer un outil comme il existe dans le bassin d’Arcachon. D’où l’organisation des 1ères rencontres territoriales* ‘être saisonnier en Côte d’Opale’ le 12 février. L’idée était de réunir tous les acteurs autour de la saisonnalité et d’identifier ensemble les pistes à suivre. Nous sommes là pour porter des projets. 

Un exemple de projet ?

T. G. : Concernant le logement, nous allons par exemple plancher sur les résidences mixtes. Vous avez des internats de lycées professionnels vides de mi-juin à mi-septembre. Juste pendant la période où nous avons besoin de loger notre personnel… Vous savez, quelqu’un qui fait 50 km par jour pour aller travailler est stupide. Il faut organiser les choses autrement et nous devons le faire en concertation.


Vous êtes tête de liste aux Européenne pour la circonscription Nord-Ouest du mouvement Debout la République, conduit par Nicolas Dupont-Aignan… Etre professionnel, faire du syndicalisme et s’attaquer à l’Europe, c'est possible ?

T. G. : Vous savez, je suis issu d’une famille de commerçants et j’ai fait toute ma carrière professionnelle dans l’hôtellerie. J’ai démarré dans le groupe Accor. Actuellement, je suis propriétaire de l’hôtel Nouveau Caddy au Touquet et je suis aussi conseiller municipal du Touquet. La profession est au sein de l’activité économique, quelle que soit la ville, et nous sommes bien placés pour comprendre les besoins locaux, départementaux, régionaux. Il n’y a pas d’incompatibilité. Au contraire. Aujourd’hui, nous devons être également des acteurs de l’Europe. L’Europe, il en faut, mais pas trop. L’Europe doit servir les grands projets, comme la voiture propre, les énergies renouvelables, l’équilibre maritime. La commission européenne telle qu’elle existe doit cesser. On laisse le pouvoir aux mains d’un organisme non élu. Ca ne va pas. L’Europe doit apporter à ses membres et elle ne doit pas imposer comme elle fait. Regardez la TVA… 

 
En tant qu’hôtelier, votre avis sur le nouveau classement ?

T. G. :
C’est une bonne chose mais on aurait dû aller plus loin. Comme intégrer les chambres d'hôtes. Dès, lors il aurait plus facile d’aller vers une réglementation identique pour tout le monde.

 

*Ont participé à ces débats : La Copale (Commission paritaire de la Côte d’Opale), le SMCO (Syndicat mixte de la Côte d’Opale), La Mef du Boulonnais, la ville de Boulogne sur Mer, le Centre socio-culturel Audrey Bartier, la Direction départementale de l’emploi et de la formation professionnelle, la CCI Boulogne/Côte d’Opale, la Communauté d’Agglomération, le Pôle emploi, la Mission Locale et l’Umih.

Propos recueillis par Sylvie Soubes

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