Une assemblée générale… Sur un air de préoccupation

Toulouse (31) Le 23 février, Guy Pressenda, président de l’Umih 31, ouvrait l’assemblée générale annuelle assez inquiet sur l’avenir des restaurateurs, hôteliers et cafetiers toulousains.

“Entre l’interdiction de fumer, la baisse de la TVA dont on nous parle en permanence et que l’on ne voit jamais, et la crise que l’on subit de plein fouet… Nous vivons des moments difficiles”, observe-t-il
Dany Deleval, vice-présidente confédérale de l’Umih s’insurgeait contre l’émergence des auto-entreprises qui permettent l’exercice d’une activité professionnelle avec simplement une déclaration au service des formalités des entreprises. “Nous verrons arriver sur le marché des gens qui se retrouvant à la retraite, au chômage ou en congé parental vont s’improviser restaurateur, sans diplôme, sans aucune connaissance…” Le décret de la préfecture de la Haute-Garonne qui oblige les bars à fermer à 1 heure en semaine et à 2 heures le week-end s’applique aussi aux restaurants…

Les dégâts de l’interdiction de fumer
Bernard Bosc, président du syndicat des cafetiers de Haute-Garonne observe les dégâts de l’interdiction de fumer : “Pour 2008, en milieu rural la perte est de 30 % et de 15 % dans les quartiers toulousains. En revanche elle a entraîné une progression de 3 % dans le centre-ville. Ce qui fait une baisse moyenne de 12 à 15 %.” Jean-Marie Attard, vice-président des saisonniers au sein de l’Umih et hôtelier restaurateur à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées annonçait que ‘HCR prévoyance’ assure désormais aux saisonniers la garantie de couverture durant l’intersaison de quatre mois au lieu de trois mois. Au niveau de l’action sociale, une aide au permis de conduire est allouée aux moins de 25 ans. Une prime de 350 € est remise à l’inscription à l’auto-école et une de 350 € à l’obtention du permis de conduire. Une aide à la garde d’enfant de moins de 3 ans qui va 300 à 600 € a été aussi créée pour aider les couples ou les parents isolées qui travaillent. Enfin, il était souligné l’importance de la formation : “Un salarié bien formé est un salarié motivé”, observait-on.