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Devant l’assemblée générale de l’Umih 80, Dany Deleval appelle 'à inventer'

Vie professionnelle - mercredi 18 mars 2009 16:53
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Boves (80) Les hôteliers restaurateurs de la Somme se réunissaient le matin même de l’annonce de la baisse de la TVA. Mais dans un contexte morose.



De gauche à droite : Daniel Atinault, président de l’Umih Seine-Maritime, Thierry Dupré, président de l’Umih 80, Dany Deleval, vice-présidente confédérale, et Roger Bellier, président de l’Umih de l’Orne.
De gauche à droite : Daniel Atinault, président de l’Umih Seine-Maritime, Thierry Dupré, président de l’Umih 80, Dany Deleval, vice-présidente confédérale, et Roger Bellier, président de l’Umih de l’Orne.

Ouvrir son assemblée générale peu après l’annonce de la baisse de la TVA sur la restauration a été le privilège de l’Umih 80, réunie le 16 mars. Avec prudence, Thierry Dupré, président départemental, a cependant souligné “que toutes les entreprises sont différentes, notamment face à l’embauche. La baisse de la TVA est une bonne chose, s’est-il félicité, mais les établissements vont perdre les aides à la restauration. Certains devraient baisser leurs prix, ce qui accroîtra la concurrence.” L’assemblée 2009 ne s’ouvrait pas sous les meilleurs auspices : nuitées en baisse de 7 %, selon le Comité départemental du tourisme, beaucoup d’inquiétudes en restauration pure, “une situation en dents de scie”. Le fait le plus encourageant pour le syndicat de la Somme reste l’augmentation du nombre de ses adhérents.

À l’assemblée picarde, étaient présents Daniel Atinault et Roger Bellier, présidents de Seine-Maritime et de l’Orne, ainsi que Dany Deleval, vice-présidente de l’Umih nationale. Celle-ci est revenue sur la baisse de la TVA affirmant que “aujourd’hui, tout commence. L’économie de nos métiers ne va pas bien. Nous avons réussi à maintenir l’emploi, mais la règle des trois tiers (marge, embauche, baisse des prix) que nous avons liée à la baisse de la TVA n’était pas bonne. Nous devons en profiter pour donner de meilleurs salaires, créer de l’emploi, et rendre plus visible notre métier en créant de nouveaux services. Il faut inventer”.
Jacques Gravend

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