L’UMIH 45 entre espoir et impatience

Orléans (45) L’assemblée générale, tenue en présence de la présidente confédérale Christine Pujol, a montré l’agacement des professionnels face à certains dossiers.

Les professionnels de l’Umih 45, qui viennent de tenir leur assemblée générale à Orléans en présence de Christine Pujol, sont conscients du “cadeau” que représente la prochaine baisse de la TVA. Mais “quand ?, comment ?”, ont-ils martelé en affichant leur impatience : “Nous sommes assommés par les charges sociales, mis en cause par la loi Bachelot, l’interdiction de fumer, n’attendez pas de nous que nous baissions nos prix.” “C’est vrai, a répondu Christine Pujol, il s’agit d’un cadeau empoisonné car il faut désormais négocier des contreparties en nous appuyant sur Nicolas Sarkozy, qui est notre seul allié au gouvernement.” 

Jean-Louis Jama, président de l’Umih 45, a, pour sa part, dénoncé le “blocage” de la préfecture, en particulier sur le dossier des discothèques. Bernard Quartier, président national de la Fédération nationale des cafés, brasseries et discothèques, a plaidé pour que “les discothèques soient traitées avec respect comme des entreprises à part entière”.

Autre inquiétude avec les nouvelles normes hôtelières et un classement volontaire et payant des établissements. Sur ce sujet, Christine Pujol a tenu à clarifier la position de l’Umih : “Nous ne sommes pas d’accord avec la manière dont les choses s’orchestrent. Si nous ne sommes pas partie prenante de la démarche, alors ce futur classement est voué à l’échec !”