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Christine Pujol : informer mieux et plus largement

Vie professionnelle - mercredi 18 novembre 2009 10:06
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75 - Paris C’est à Nantes que les délégués de l’Umih vont se retrouver la semaine prochaine pour trois jours de discussions et de travaux à l’occasion de leur 57e congrès national. Pour la présidente du syndicat de la rue d’Anjou, l’information aux départements et les relais physiques qu’ils représentent sont capitaux pour l’avenir de la profession.



Trois jours de travaux pour l'Umih à Nantes. Sa présidente nous présente les grands axes retenus.
Trois jours de travaux pour l'Umih à Nantes. Sa présidente nous présente les grands axes retenus.

L’Hôtellerie Restauration : Le congrès de Nantes, ce sont trois jours de travaux intenses, avec quels objectifs ?

Christine Pujol : J’ai souhaité que ce congrès se déroule en deux parties : l’une consacrée à l’information pure, l’autre à la prospective. Discuter est capital, mais diffuser l’information aussi ! Il faut que l’information circule davantage et auprès d’un plus grand nombre. C’est la raison pour laquelle nous organisons, cette année, des ateliers courts et informatifs sur différents thèmes comme la prévoyance et la mutuelle ou bien encore le rôle des régions et le rôle global du Fafih.

Pour ce qui concerne la partie prospective, nous allons plancher sur les enjeux auxquels seront confrontées nos professions dans les trois années à venir : les problèmes d’accessibilité et de sécurité, le nouveau classement hôtelier…

Le premier objectif d’un congrès, c’est de permettre à nos présidents de départements et à l’ensemble de leurs délégués de mieux les informer pour qu’ils puissent mieux accompagner les adhérents sur le terrain. 

 
‘Rebondir’ revient à différents stades du programme…

Rebondir, c’est le mot d’ordre général du congrès. Les ateliers sont concentrés sur la journée de mercredi. Avec les hôteliers, nous allons nous pencher sur les nouvelles formes d’hébergement, et plus précisément sur les résidences de tourisme.

S’agissant du volet développement durable, nous aborderons également la reconduction de notre partenariat avec Clé verte et la labellisation des hôtels des Pays-de-la-Loire. Le développement durable fait partie de l’avenir. Nous aurons également un atelier consacré aux questions sur la prévoyance et la mutuelle dont le thème est : mieux vaut prévenir que guérir. Sept ateliers sont prévus en tout et à chaque fois, nous avons voulu qu’il y ait l’information utile pour mieux rebondir !

 

Les réunions plénières auront lieu principalement le jeudi 26 novembre.

Ce jour-là est en effet consacré à la prospective. Le matin, plusieurs thématiques : ‘Touche pas à mon Fafih’, ‘Le nouveau classement hôtelier : pas besoin d’être un champion mais il faut s’entraîner’, ou encore, en plénière, ‘Rebondir pour reconquérir les clients’, etc.

Il y aura aussi un atelier social qui portera plus précisément sur les négociations sociales. L’échéance du 30 novembre est là, et nous ferons le point pour les délégués. L’après-midi débutera par une table ronde consacrée à la TVA et au contrat d’avenir. La baisse de la TVA, c’est plusieurs volets. Les professionnels l’ont interprétée de manière assez libre mais l’important, c’est qu’il y a des résultats. Et ces résultats sont positifs : plus de 50 % des professionnels ont joué le jeu en matière de baisse de prix. D’autres ont choisi d’améliorer la qualité des produits dans l’assiette. D’autres encore ont créé des emplois…

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a eu le courage de nous obtenir la baisse de la TVA, jamais nous ne l’en remercierons assez. Nous devons tenir nos engagements. Mais je vous rappelle que ces engagements sont sur trois ans et que le gouvernement a signé pour cette durée. Alors, il faut nous laisser du temps ! La baisse de la TVA a déjà permis d’éviter des fermetures. Et qui dit maintien des entreprises, dit maintien de l’emploi.

Aujourd’hui, les restaurateurs sont devenus l’objet de querelles politiques avec lesquelles nous n’avons rien à voir. Il s’agissait de mettre un terme à une injustice fiscale avec les autres formes de restauration. Il n’y a pas de raisons pour que la restauration porte le chapeau des finances publiques. Quand les fleuristes ont eu la TVA à 5,5 %, leur a-t-on demandé de baisser leurs prix ? Non. Si la période était faste, personne ne s’en serait occupé. La baisse dans le bâtiment n’a pas fait baisser le prix des appartements mais cela a développé l’artisanat. Notre objectif, c’est bien de montrer que Nicolas Sarkozy a eu raison.

Nous allons aussi évoquer les régions. Nous faisons venir un haut fonctionnaire territorial qui expliquera ce que la région peut apporter à la profession. La région est complémentaire aux départements. J’ai d’ailleurs, et je tiens à le souligner, totalement confiance dans le rôle joué par les départements et on ne va certainement pas les supprimer. Sans ce maillage, sans eux, sans cette proximité, rien ne pourrait se mettre en place.

 

Le congrès de Nantes va commencer par les élections des nouveaux présidents de branches. Avez-vous un message à leur adresser ?

Je dirais simplement que je souhaite que les mandats des présidents de branches soient, à terme, alignés sur le mandat présidentiel de l’Umih. Et que les mandats soient de deux au maximum. Il faut qu’il y ait une cohérence entre la ligne de conduite instaurée par la présidence nationale et les branches. La cohabitation, on le sait, n’est jamais aisée.

 

L’Umih change de logo. Pourquoi cela ?

En fin de congrès, nous dévoilerons effectivement le nouveau logo de l’Umih qui accompagne le nouveau visage du syndicat. Avec une vraie charte graphique, réalisée à partir des valeurs de l’Umih, des métiers qu’elle représente. Nous avons fait un appel d’offre. Les projets ont été soumis au directoire. Nous avons voulu mettre un peu d’humain, nous représentons aussi le service et il fallait qu’il soit déclinable par l’ensemble des départements. Nous leur avons demandé ce que, pour eux, voulait dire l’Umih : ressortent la convivialité, le partage, l’écoute, le sourire. Nous avons travaillé à partir de ces éléments. 
Propos recueillis par Sylvie Soubes

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