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Un fauteuil pour deux à la tête de l’Umih

Vie professionnelle - lundi 30 novembre 2009 16:29
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Nantes (44) Christine Pujol, élue en 2008 pour quatre ans, revendique son statut et conteste la nomination d’André Daguin, à la suite d’une assemblée générale extraordinaire, au titre de président intérimaire.



Christine Pujol : “Je ne démissionnerai pas sous la pression.”
Christine Pujol : “Je ne démissionnerai pas sous la pression.”

Traditionnellement, la présidence de l’Umih convie les journalistes à un déjeuner de presse le dernier jour du congrès afin de faire un bilan des thèmes débattus. Malgré les événements, le rendez-vous est maintenu, jeudi 26 novembre, au restaurant le Square à Nantes. Dans le même temps, dans une salle attenante, se réunissent les membres du directoire de l’Umih, avec à sa tête André Daguin, nommé président par intérim pour trois mois, dans l’attente de l’organisation de nouvelles élections.

“Je savais que des choses allaient se passer, mais pas de cette ampleur. Il s’agit d’un putsch, d’un complot qui s’est passé en dehors des règles légales. Je suis la présidente de l’Umih en titre”, déclare Christine Pujol, qui confirme sa participation à la commission mixte paritaire du 30 novembre où les partenaires sociaux doivent parvenir absolument à la conclusion d’un accord. “Seule ma signature est valable, si quelqu’un d’autre veut signer à ma place, il prend le risque de voir l’accord annulé ultérieurement”, prévient Christine Pujol, avant d’ajouter que si tout le monde agit dans l’intérêt de la profession, elle ne voit pas pourquoi elle ne signerait pas un accord social.

L’assemblée générale extraordinaire (AGE) - dont la présidente conteste la validité - a voté, à 66 % des adhérents présents, la révocation de Christine Pujol ainsi que la nomination d’André Daguin au titre de président par intérim de l’Umih. Pour contester cette AGE, Christine Pujol se place sur le terrain du droit et des statuts qui régissent le syndicat, en invoquant le non respect des délais et l’absence de convocation en règle. Mais à ce jour, elle n’a pas introduit de recours en justice pour la faire invalider, considérant qu’il appartient au ‘camp opposé’ d’en confirmer la validité.

“Je ne démissionnerai pas sous la pression et souhaite un débat contradictoire, ou une décision de justice, mais il est hors de question que je cède sous la pression, je ne peux accepter ce type de procédé. Et je m’engage à convoquer une AGE dés la fin du congrès”, conclut-elle.
Pascale Carbillet

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