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Les pâtissiers de la Côte d'Azur réunis pour une soirée gourmande

Vie professionnelle - mercredi 6 juin 2012 15:00
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Antibes (06) De l'entrée au dessert, le 16e dîner de desserts de l'Association des pâtissiers de restaurant Côte d'Azur a démontré la créativité de la profession.




Couru par les amateurs et les curieux, le dîner de desserts de l'Apreca (Association des pâtissiers de restaurant Côte d'Azur) célébré au Cap Eden Roc d'Antibes (06) a fêté sa 16e édition. Sur les terrasses ensoleillées Jérôme de Oliveira, pâtisserie Intuitions à Cannes, Philippe Rigollot, pâtisserie Philippe Rigollot à Annecy (74), Christian Garcia, chef des cuisines du Palais Princier et parrain de ce dîner, Jérôme Chaucesse, chef pâtissier de l'Hôtel de Crillon à Paris et invité d'honneur, échangeaient sur le métier : "Le savoir-faire du pâtissier de restaurant est omniprésent, du croissant du petit déjeuner à la bouchée du soir, on manque de visibilité." "Notre tâche est ardue car le client a déjà bien mangé avant d'arriver au dessert", pouvait-on entendre... Christophe Niel, président de l'Apreca situait le contexte : "Ce dîner est une fête entre amis, une envie de donner du plaisir et de se faire plaisir. Ceux qui ne nous connaissent pas encore diront que nous sommes fous. Les autres se demandent ce qu'on va leur faire encore découvrir."

Des créations uniques

Après le cocktail de bienvenue assuré par les équipes du chef Arnaud Poëtte, les convives ont découvert sans détour six desserts élaborés avec les meilleurs produits du moment, organisés comme un vrai dîner et accompagnés de champagne. Rien de connu à la carte des 35 pâtissiers engagés dans l'aventure. Pour cette soirée, tout n'était que créations spontanées, conçues à trois ou quatre professionnels. Le Concombre en tartare, gelée de sureau, le Radis en spaghetti, pomme verte, wasabi, le Petit pois en salade de pâte, basilic ou encore la Saint-Jacques à la plancha, émulsion acidulée avaient tous la saveur du dessert, sans ses inconvénients. "L'objectif de l'Apreca est en effet de démythifier l'idée du dessert lourd et trop sucré pour n'offrir que le plaisir des sens", précise Christophe Niel. Pari réussi.

Anne Sallé

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