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Braderie de Lille : une annulation lourde de conséquences

Vie professionnelle - vendredi 12 août 2016 09:28
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Lille (59) La capitale des Flandres accuse le coup, avec près de 15 000 chambres qui ne seront pas réservées. Quant aux stocks de moules commandés, ils vont rester chez les producteurs.



En 2015, la braderie de Lille a attiré 2,5 millions de visiteurs en un week-end.
© Maxime Dufour Photographies
En 2015, la braderie de Lille a attiré 2,5 millions de visiteurs en un week-end.

"Avant les attentats, Lille s'en sortait bien en termes de fréquentation. La ville enregistrait même une hausse de 8 à 10 % de son chiffre d'affaires par rapport à 2015." Pour Didier Arino, l'annulation de la braderie de Lille aura de lourdes conséquences. Le directeur général du cabinet d'études Protourisme parle de 15 000 chambres qui ne seront pas réservées, "de surcroît à des tarifs plus élevés que d'habitude". Une perte qu'il estime "entre 1,2 et 1,8 M€". Une note salée, qui n'englobe pas le secteur de la restauration. Sur ce point, rien que les stocks de moules, réservés chez les producteurs, risquent de coûter cher en arrhes déjà versées. Il s'écoule quelque 500 tonnes de moules durant la braderie, chaque premier week-end de septembre. Un événement qui avait attiré 2,5 millions de visiteurs en 2015.
 

3 500 contrats d'extras annulés

Ajoutons à cela des emplois ponctuels dont les contrats vont être annulés. C'est le cas des 3 500 extras recrutés pour la braderie. "C'est un problème de responsabilité morale de la maintenir. Je pense donc qu'il faut suspendre la braderie 2016", a expliqué Martine Aubry, maire de Lille, lors d'un point presse commun avec le préfet du Nord, Michel Lalande. Une décision jugée "brutale" par Thierry Grégoire, président de l'Umih des Hauts de France. "Nous comprenons la responsabilité des maires, nuance Hervé Becam, vice-président confédéral de l'Umih. Mais le risque zéro n'existe pas. Il faut tout faire, en termes de sécurité, pour tenter de maintenir un événement."


Anne Eveillard
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