Saint-Tropez
Il n'y a plus de saisons !
Déjà, l'été dernier, les hôteliers de Saint-Tropez s'estimaient pleinement heureux,
avec des taux d'occupation de 100 % sur les deux mois phares de juillet et août. "Le
village, ses hôtels, ses restaurants, ses commerces, ont connu une saison estivale
exceptionnelle, supérieure au cru 1998 qui avait déjà été excellent",
indique ainsi Jean-Michel Couve, député-maire de Saint-Tropez.
Mais l'arrière-saison est également remarquable et la fréquentation reste digne des
mois les plus chauds. Avec des taux d'occupation de 60 % en octobre, et même de 100 %
pour le week-end de la Toussaint, les professionnels gardent le moral.
Résultat, sur l'ensemble de la période de perception de la taxe de séjour, du 1er avril
au 31 octobre, les hôtels de Saint-Tropez ont enregistré un taux d'occupation entre 75 %
et 98 %. Et la satisfaction est d'autant plus grande que les dépenses de la clientèle
hôtelière hors hébergement sont elles aussi en augmentation de 10 à 15 % sur
l'ensemble de la période. "Jamais le village ne s'est aussi bien porté ! Jamais
la destination Saint-Tropez ne s'est aussi bien vendue", estime Jean-Miche Couve.
Dans ces conditions, on comprend qu'hôtels, commerces et restaurants sont de plus en plus
nombreux à rester ouverts en hiver. 500 d'entre eux répondent ainsi aux attentes du
comité départemental de tourisme et de sa campagne Var Hiver.
Cette tendance devrait d'ailleurs se poursuivre dans les années à venir, si l'on en
croit les résultats d'une enquête de l'Union patronale du Var. Elle vient en effet de
révéler que "72 % des chefs d'entreprise du golfe de Saint-Tropez croient en la
possibilité d'un développement touristique", notamment grâce à la saison
hivernale et au développement du tourisme d'affaires. Tout cela laisse donc augurer
encore de beaux résultats pour les fêtes de fin d'année.
E. Fournier
L'HÔTELLERIE n° 2643 Hebdo 9 Décembre 1999