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Blogs des Experts
Coût de l’achat de la vaisselle : quel est-il
pour un restaurant d’hôtel de 60 couverts ?
Bonjour Jean-Gabriel,
Seriez-vous enmesure deme donner une évaluation du
coût d’achat de la vaisselle pour un restaurant d’hôtel
classé 4 étoiles, de type bistronomie, d’environ 60 couverts.
Merci par avance.
ALEXANDRE
Jean-Gabriel du Jaifflin-
auteur :
Bonjour Alexandre,
À l’aide de divers
catalogues de
fournisseurs, j’ai établi
une liste de quasiment
tous les équipements
nécessaires dans une
salle de restaurant ainsi
que la cuisine, (hormis le
petit déjeuner, le mobilier,
le linge et le nécessaire de nettoyage). Nous arrivons
donc pour la vaisselle uniquement environ 3 000 € (hors
verres et couverts). La salle complète a un budget de
10 000
à 12 000 € suivant le standing souhaité, et le
coût pour le petit équipement de cuisine est de 3 à
4 000
€.
Concernant le gros matériel de cuisine pour ce type
d’établissement, j’avais déjà donné une fourchette de
130
à 170 000 €, en fonction aussi du standing souhaité.
Tout cela hors travaux bien évidement. Naturellement,
ce ne sont que des estimations, pour une étude sérieuse
il convient de faire appel au bureau d’étude d’un
Restauconcepteur®.
P
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RTK2406
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Blog des Experts ‘Matériels et équipements en CHR : faire
son choix’ sur
En direct des/
États-Unis
“
Les fins de mois sont
impossibles”
Parti de New York, le mouvement de contestation s’étend désormais à tout le
territoire américain, de Boston à Los Angeles, en passant par Detroit et Chicago.
Les revendications portent sur les salaires et les conditions de travail.
La fronde des employés de fast-food prend de l’ampleur
L
a pratique de la grève n’est pas courante outre-
Atlantique. La manifestation d’employés de
fast-food qui s’est tenue jeudi 29 août dans une
cinquantaine de villes des États-Unis n’en revêt
que plus d’importance aux yeux des Américains.
Les revendications portent sur l’amélioration des
conditions de travail (notamment la possibilité de se
syndiquer) et sur une revalorisation du salaire horaire
-
la plupart du temps fixé au minimum fédéral de
7,25
$ (5,50 €), soit 1 200 $ (900 €) pour un plein
temps, ce qui est rare, les employeurs privilégiant
les temps partiels. Fait rarissime
aux États-Unis, les employés de
différentes chaînes de fast-food
comme Wendy’s, KFC, McDonald’s
et Burger King se sont réunis pour
exiger le doublement de leur salaire.
Selon
Jerrold Nadler
,
élu démocrate
à la Chambre des représentants,
“
pour
bon nombre d’entre eux, les fins de
mois sont impossibles, dans la mesure
où la majorité des acteurs du secteur
de la restauration doit recourir aux
bons alimentaires et à l’aide médicale
d’État pour parvenir à survivre. C’est
inadmissible.”
Dans un communiqué,
JonathanWestin
,
à la tête du
mouvement Fast Food Forward - qui
est à l’origine de l’appel à la grève -, explique que des
salaires à 15 € de l’heure dans la restauration rapide
permettraient aux employés de soutenir l’économie
nationale en dépensant leur argent péniblement gagné.
Une telle mesure, si elle était répercutée sur les tarifs,
n’entraînerait qu’une augmentation de 0,68 $ (0,50 €)
du prix moyen du hamburger.
LE SITE INTERNET DE LA DISCORDE
En réponse aux revendications de ses salariés, la chaîne
de fast-food McDonald’s a mis en place, en partenariat
avec la société de cartes de crédit Visa, une brochure
sur internet pour leur apprendre à mieux gérer leurs
revenus (consultable sur
.
com/mcdonalds/documents/McD_Journal2.pdf).
Allant jusqu’à suggérer aux employés de la chaîne de
prendre un second emploi, ce document est considéré
par les employés comme une véritable déclaration de
guerre et a attisé leur colère à travers le pays. Ainsi, le
budget mensuel alloué par McDonald’s aux dépenses
de santé est affiché à 20 $ seulement ; la dépense de
600
$ par mois affectée au loyer relève du fantasme à
New York, où le loyer moyen - hors Harlem - se situe
à 3 017 $ (2 283 €) par mois en juillet 2013, selon la
société de consulting immobilier Reis. Surréaliste, le
budget omet même de compter certaines dépenses,
probablement considérées comme accessoires par le
concepteur du document, comme l’alimentation. La
mise en ligne de cette brochure, qui renvoie les salariés
à leur incapacité à gérer leur budget, alimente de plus
belle la contestation.
Les revendications portent aujourd’hui sur un
doublement du salaire car, pour Jonathan Westin, il
est inadmissible que les salariés d’une entreprise de
restauration rapide gagnent aujourd’hui moins de
la moitié de ce que touchaient leurs prédécesseurs
dans les années 1950. Et ce, malgré les bénéfices
considérables réalisés par ces chaînes, en constante
augmentation.
A. J. A.
McDonald’s s’est attiré les foudres
de ses salariés en leur conseillant de
mieux gérer leur budget.
© THINKSTOCK