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L’actualité
“
Une étape incontournable”
Paris
Le syndicat de la rue d’Anjou veut accompagner ses adhérents dans le processus. Le partenariat porte sur la carte Moneo
Resto lancée au printemps.
L’Umih et Moneo Applicam signent une convention en faveur de la
dématérialisation du titre-restaurant
M
onéo Applicam a
lancé cette année la
première carte titre-
restaurant en France : Moneo
Resto. La carte est émise
par une société financière
(
la SFPMEI) et garantie par
MasterCard. Compatible
avec tous les terminaux de
paiement bancaires, elle est
rattachée à un compte crédité
automatiquement chaque
fin de mois par l’entreprise.
Pour les restaurateurs, le
remboursement est automatisé
et effectué dans les 48 heures.
L’utilisateur, qui bénéficie d’un
espace personnel sur internet
ou mobile pour consulter son
solde (ou faire opposition en cas
de perte), peut utiliser jusqu’ à
l’équivalent de deux titres par
transaction. La carte fonctionne
comme une carte bancaire
avec un code PIN. Nouvel
intervenant dans le marché
du titre-restaurant, Moneo
Resto est la première offre
entièrement dématérialisée
effective.
DE NOUVEAUX
OUTILS POUR LES
PROFESSIONNELS
Mercredi 10 juillet,
Serge
Ragozin
,
directeur général
de Moneo Applicam, était au
siège de l’Umih (Paris, VIII
e
)
pour signer une convention
de partenariat avec le syndicat
afin d’
”
accompagner la
profession”
dans le processus
de dématérialisation.
“
Il y a
très longtemps que l’on parle
de la dématérialisation du
titre-restaurant. Nous devons
aujourd’hui apporter une
information objective. Il n’est
pas question de supprimer le
papier définitivement mais
d’autres solutions se mettent
en place et c’est notre rôle de
permettre aux professionnels
d’accéder à ces outils”,
a
indiqué
Roland Héguy
,
qui a
ajouté :
“
La dématérialisation
est une étape importante
et incontournable. Nous
travaillons actuellement
avec les pouvoirs publics,
la Direction générale
de la concurrence, de la
consommation et de la
répression des fraudes
et l’ensemble des sociétés
émettrices du titre-restaurant
pour faire en sorte que la
dématérialisation soit une
réussite pour l’ensemble des
utilisateurs.”
La convention
entre le syndicat et la société
prévoit également des
avantages spécifiques pour les
adhérents de l’Umih : - 50 %
sur les droits d’adhésion ou
encore un taux de commission
plus faible.
SY. S.
LE MARCHÉ DU TITRE-RESTAURANT
3,5
millions de salariés bénéficient aujourd’hui du titre-restaurant,
700
millions de titres sont mis en circulation chaque année,
180 000
établissements de restauration (et assimilés) sont affiliés.
On compte 122 000 entreprises clientes et la valeur facialemoyenne
du titre-restaurant est aujourd’hui de 7 €. Lemarché croît de 2 à 3%
par an avec un volume d’émission chiffré entre 5,5 et 6M€.
De gauche à droite :
Roland Héguy
,
président confédéral de l’Umih,
Serge
Ragozin
,
directeur général de MoneoApplicam, et
Charly Bélisson
,
en charge du
dossier titre-restaurant au sein de l’Umih.
En bref
L’Anephot s’implique pour Vaincre la
mucoviscidose
Très engagée dans la lutte contre lamucoviscidose,
l’Association nationale des écoles privées d’hôtellerie
et de tourisme (Anephot) a réitéré son opération
‘
LesTables gourmandes de l’espoir’ au profit
des personnes atteintes de lamaladie. En 2013,
seize établissements ont organisé des déjeuners
ou dîners contre douze l’année dernière
.
“
Nous
arrivons pour lemoment à 12 388,47 €. Sans
compter les recettes du lycée privé Haute-Follis,
à Laval, et le lycée Sainte-Marie, à Bailleul, qui
réaliseront leur repas en novembre prochain”
,
se
félicite
Odile Thébault
,
responsable partenariats
et développement manifestations de l’association
Vaincre lamucoviscidose. La remise du chèque
a eu lieu le 11 juillet au sein de l’Institut supérieur
Clorivière à Paris (XII
e
).
Depuis le rapprochement des
deux associations en 2006, près de 150 000€ ont
été récoltés pour faire avancer la recherche.
Prochain rendez-vous : le congrès national de
l’Anephot les 27, 28 et 29 novembre 2013 au lycée
Pierre-MarieThéas deMontauban (82). Le thème :
l’ouverture à l’international.
;;;@%2)4,38@36
+ìeì;;;@:%-2'6)0%19'3@36+
Une initiative de l’Umih nuit 69
Lyon
Une trentaine d’établissements ont participé à cette action de sensibilisation
au volume sonore, jeudi 4 juillet.
Premier essai pour l’opération ‘Monter
l’ambiance, baisser le son’
À
Lyon, l’ambiance était fébrile, jeudi 4 juillet, avant
le départ d’un bus qui emmenait journalistes,
élus locaux, membres des Journées nationales
de l’audition et de l’Umih. Il s’agissait de lancer
l’opération ‘Monter l’ambiance, baisser
le son’, une action importante pour
les établissements de nuit mais dont
l’impact sur la clientèle inquiète.
Cette nuit était le premier essai d’une
action nationale visant à une nouvelle
gestion du son. L’initiative de l’Umih
Nuit 69 semble cruciale pour la santé économique des
établissements de nuit.
Le bus a fait étape dans cinq d’entre eux, parmi la
trentaine de bars à ambiance musicale et discothèques
participant à l’opération. Chaque lieu proposait une
solution pour allier activité économique et santé
auditive. À l’Ayers Rock et l’Apériklub, un espace sans
musique invitait à se reposer les oreilles. Le test le
plus frappant se déroulait au Ninkasi de Gerland. Il
permettait d’envisager concrètement une réduction du
volume sonore. Il est une heure du matin, les clients
dansent sur la piste. Le D.J. passe
soudainement de 95 à 85 décibels :
la foule se plaint, se disperse. Les
clients ne dansent plus et discutent
(85
décibels étant le niveau sonore
d’une conversation). Certains quittent
les lieux. Le patron,
Vincent Covollo
,
observe, inquiet. Dix minutes plus tard, c’est le retour
à 95 décibels : la clientèle encore présente retourne sur
la piste.
Aurélie
,
cliente, confie : “
Si on nous informe et
qu’on nous prouve l’intérêt scientifique de cette baisse,
nous pouvons l’accepter, même si cela donne envie de
partir.
”
À suivre à Strasbourg, prochaine ville test.
SOPHIE SENTY
Au 1
er
rang, accroupis, en partant de la gauche :
6¤1)ì %0)7/-
(2
e
),
adjoint aumaire du III
e
arrondissement de Lyon ;
-)66)
ì
,%1&32
(5
e
),
président Umih Nuit 69 ;
Céline Faurie-
Gauthier
(6
e
),
conseillèremunicipale déléguée
à la Prévention santé ;
Laurent Lutse
(8
e
),
président national Umih café-brasserie-
établissement de nuit. Debout :
%'59)7
ì
,31)283;7/-
(
au centre), président Umih
Nuit 67 ;
%96)28
ì 9'
(2
e
en partant de la
droite), président de l’Umih 69.
Jeudi 11 juillet, les deux associations se sont retrouvées pour faire le
point sur l’opération Les Tables de l’espoir.