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Restauration
/
Rapide
Onze ouvertures prévues d’ici à 2015
La chaîne, qui dispose de 330 unités outre-Atlantique, a ouvert son premier établissement en France le 23 octobre, dans le fief
historique du groupe.
Avec Bruegger’s, Le Duff importe ses bagels à Rennes
C
’
est à Rennes (35), au
sein de l’extension du
centre commercial
Alma d’Unibail-Rodamco,
que le groupe Le Duff a choisi
d’ouvrir, le 23 octobre dernier,
sa première unité Bruegger’s
en France. Fondée en 1983,
la chaîne de bagels compte
330
restaurants répartis dans
26
États des États-Unis, et fait
partie du portefeuille du groupe
breton depuis 2011. Dans un
style typiquement américain,
le restaurant de 113 m
2
a des
allures de loft new-yorkais,
entre brique rouge et verrière
métallique. L’établissement
dispose de 50 places assises
(
avec la terrasse) mêlant
tables et chaises en fer forgé
et fauteuils en faux cuir.
“
En termes de décoration,
nous ne voulions pas tomber
dans les clichés de la statue
de la Liberté ou du drapeau
américain
,
insiste
Vincent
Le Duff
,
directeur général de
Bruegger’s France.
Mais, pour
cette première ouverture hors
des États-Unis, nous voulions
américaniser le concept.”
Malgré la concurrence qui
sévit autour du bagel, Vincent
Le Duff revendique
“
le savoir-
faire depuis plus de trente ans
de Bruegger’s”
et mise sur la
qualité de ses produits : un pain
cuit sur place (made in USA),
des sandwiches préparés à la
minute et des ingrédients frais.
“
Le concept s’est adapté, par
touches, au marché français”
,
précise-t-il. Les clients ont le
choix entre cinq pains à bagel
(
sésame, cheddar, nature,
cannelle-raisins, ou Everything,
à savoir pavot, oignons et
sésame) - contre une vingtaine
aux États-Unis -, mais aussi un
pain wrap, un pain rustique
ou aux céréales. Ils choisissent
ensuite l’une des huit recettes
et l’accompagnement (chips
ou coleslaw). Le best-seller
est le pastrami 5
e
Avenue,
composé de cream-cheese,
salade, pastrami, poivron grillé
et d’une sauce oignon doux.
Il n’y a pas de formule : il faut
compter 5,50 € à 6,40 € pour
un bagel. Les boissons (2,20 €)
sont en libre-service. La vitrine
de pâtisseries est bien fournie :
neuf sortes de muffins (2,50 €),
dix variétés de cheesecakes
(3,40
€) et des cookies à foison
(1,50
€). Après le paiement en
caisse, au lieu d’attendre au
comptoir, le client emporte son
plateau avec un bipper. Quand
celui-ci vibre, c’est que la
commande est prête. Bruegger’s
est ouvert du lundi au samedi
de 9 heures à 21 heures.
CAFÉ ET SMOOTHIES
La particularité du modèle
français est de proposer
quatre blends de café 100 %
arabica - contre un simple
café-filtre en libre-service
outre-Atlantique - mais aussi
toute une palette de recettes
chaudes et des spécialités
maison de thés glacés et de
smoothies. Le logo ‘Bagels &
Coffee’ positionne la marque
à la fois comme un bagel bar
et un coffee house
. “
Vingt
personnes ont été embauchées.
Quelques-unes ont suivi
une semaine de formation
à Minneapolis pour se
familiariser avec le concept.
Si les employés ont un poste
prédéfini aujourd’hui, ils
devront être polyvalents à
l’avenir”,
détaille le manager
Matthieu Gourin
,
qui
travaille pour le groupe Le
Duff depuis six ans. Discret
sur les chiffres, Vincent Le
Duff se félicite du lancement
de cette première unité en
France. Une seconde ouvrira
en avril 2014 dans le quartier
Montparnasse à Paris. Une
troisième ouverture est
programmée la même année
en propre, avant de passer en
franchise, en 2015, avec
“
huit
restaurants supplémentaires”
.
HÉLÈNE BINET
Les 14 et 15 novembre à la porte de Versailles
2013
est une année de transition pour la société Rapid Resto, qui a fait l’acquisition du salon en février dernier. Rencontre avec
son directeur.
PROPOS RECUEILLIS PAR H. B.
Xavier Fiquemo (Rapid & Resto Show) : “Les clients veulent
du vite, du bon et du pas cher”
L’Hôtellerie Restauration :
Quels
conseils pouvez-vous donner aux
visiteurs pour préparer leur venue à la
7
e
édition de Rapid &Resto Show ?
Xavier Fiquemo
:
L’idée est de bien
identifier ses demandes et ses attentes
en amont et, sur le salon, de profiter de
cette plateforme de rencontres entre
professionnels pour faire le point sur les
innovations et les dernières tendances
d’un marché exigeant. Aujourd’hui, les
clients subissent les contraintes d’une
conjoncture difficile et veulent à la
fois du vite, du bon et du pas cher. Ils
exigent aussi de pouvoir choisir le ‘sans’
tout en conservant le ‘fun’ ! Il y aura
80
exposants. Au-delà de la visite, nous
lançons l’étape parisienne du Street
Food International Festival [SFIF], en
partenariat avec la Fédération française
de la restauration mobile [FFRM]
et Events Food Strucks. Les visiteurs
pourront ainsi découvrir une quinzaine
de food trucks devant le
Hall 8, déguster et voter pour
sélectionner les deux qui
participeront au SFIF 2014.
Le thème du salon est ‘Fast-
food rime avec fast good’.
Comment sera-t-il mis en avant ?
Principalement par le biais des
conférences, qui s’articuleront autour
de sujets aussi divers que les évolutions
de consommation, l’exigence de la
qualité en matière de fast-food, les
notions d’hygiène, d’équilibre et
d’intolérances dans l’alimentation,
etc. Tout ce qui peut faire rimer fast-
food avec ‘fast good’. Bien d’autres
thématiques seront proposées, telles
les nouvelles technologies de paiement
et la sécurité qui vont de paire
avec la création d’entreprise
en restauration rapide, le
positionnement de l’industrie
de la restauration dans son
marché, la formation, le
nomadisme sans frontière de
la restauration rapide aujourd’hui. Un
programme riche en conférences attend
les visiteurs.
Rapid & Resto Show
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Xavier Fiquemo
,
directeur de Rapid & Resto
Show 2013 :
“
Les visiteurs pourront découvrir une
quinzaine de food trucks.”
Le Bruegger’s Rennes, à la décoration de loft new-yorkais, dispose de 50 places
assises, avec la terrasse.
Le manager du Bruegger’s de Rennes,
Matthieu Gourin
(
à gauche), et
Vincent Le Duff
,
directeur général de
Bruegger’s France.
Bagel et café, les produits stars de
Bruegger’s.
© FORAGORA
