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Hôtellerie
Best Western
fait la promotion de ses bonnes tables
Le réseau a demandé à son chef pâtissier Benjamin Bouvard d’animer une démonstration lors du Salon du chocolat. Une façon de
mettre en avant les talents œuvrant dans les restaurants de ses hôtels.
L
ors de l’inauguration du 20
e
Salon
du chocolat à Paris (XV
e
), qui s’est
tenu du 29 octobre au 2 novembre
derniers, le groupe hôtelier Best Western
a organisé une démonstration avec
le chef pâtissier
Benjamin Bouvard
,
de l’hôtel de Chassieu, près de Lyon.
Celui-ci a fait découvrir aux visiteurs sa
Mousse au chocolat Bahibé, orange et
citron vert. Un dessert qui
“nécessite près
de douze heures de travail”,
explique-
t-il. Le jeune homme de 26 ans, qui a
travaillé dans de prestigieuses maisons
dont Paul Bocuse et Lenôtre, est
également expert chez Valrhona.
Cette manifestation est l’occasion
pour la chaîne de mettre en valeur les
110 restaurants d’hôtels du réseau. Deux
d’entre eux sont étoilés (à Chartres
et Dijon), a expliqué
Pierre Salles
,
président de Best Western :
“À leur façon, ils symbolisent
l’identité du groupement.
Pour nous, le côté humain
reste prépondérant, avec
des hôteliers qui n’hésitent
pas à investir dans leur
établissement pour donner le
meilleur à leurs clients.”
Axe de communication
La gourmandise et la
gastronomie deviennent donc,
après la décoration, le nouvel
axe de communication de
Best Western.
“Nous avons
beaucoup travaillé l’esthétique
et la décoration pour permettre
au réseau de monter en gamme
, souligne
Olivier Cohn
, directeur général.
La
cuisine est l’autre volet de cette nouvelle
image que nous cherchons à promouvoir
auprès de nos clients.”
Pour mieux faire
connaître les restaurants de référence
du réseau, Best Western a édité son
guide des bonnes tables, qui regroupe
24 adresses. L’hôtel Best
Western Chassieu, situé
à proximité de l’aéroport
Saint-Exupéry, est l’un
d’entre eux. Il compte
84 chambres, un bar lounge,
sept salles de séminaires
équipées allant de 30 à
210 m
2
, et un restaurant,
l’A Brasserie, qui propose
une cuisine de saison et
innovante. Un spa Carita de
600 m
2
est en projet.
CATHERINE AVIGNON
Olivier Cohn
(à gauche), directeur
général de BestWestern, et
Benjamin Bouvard
, qui présente
sa Mousse au chocolat Bahibé,
orange et citron vert.
Fabrice Manson :
“La Réunion a besoin d’une meilleure
desserte aérienne”
Le directeur du groupe Exsel Hôtels a récemment été élu à la présidence de l’Union des hôteliers de la Réunion. Rencontre.
L’Hôtellerie Restauration
: Comment
abordez-vous cette présidence ?
FabriceManson
: L’Union des hôteliers
de la Réunion [UHR-Fagiht] est née
en 2007 de la volonté des hôteliers
réunionnais de se réunir au sein d’une
structure dédiée à l’hôtellerie classée
de la Réunion. Cette organisation
professionnelle a pour principal
objectif la promotion de ses membres
et de l’île à destination d’une clientèle
diverse, au travers d’une hôtellerie de
qualité, toutes catégories confondues,
et des résidences de tourisme. Nous
avons également comme mission de
procéder à l’étude et à la défense des
droits ainsi que des intérêts matériels
et moraux de la profession de l’hôtellerie de l’île de la
Réunion. C’est d’ailleurs dans ce sens que nous avons
fait le choix d’adhérer à la Fagiht au niveau national,
parce qu’elle est porteuse des valeurs auxquelles nous
sommes attachés. Je vais aujourd’hui poursuivre le
travail entamé en invitant les hôteliers classés qui ne
nous ont pas encore rejoints à le faire. Je souhaite
également que l’UHR-Fagiht s’investisse davantage
dans les différentes institutions où la représentation
de l’hôtellerie classée est nécessaire. Nous devons
impérativement prendre une part active dans les
décisions locales qui touchent nos entreprises.
Quel est l’état dumarché aujourd’hui ?
Nous traversons, comme partout, une période difficile
avec un contexte local particulier : après la crise du
chikungunya en 2005 et 2006, nous avons vécu une
véritable traversée du désert. Convaincre les touristes
de revenir a été très difficile. En début d’année
dernière, l’emballement médiatique autour d’un requin
a également pesé sur notre activité. Nous accueillons
de moins en moins de touristes. Nous sommes soumis
à la concurrence de l’île Maurice, qui ne connaît pas du
tout les mêmes charges et contraintes réglementaires
que nous.
Quelles sont les leviers àmettre
œuvre pour redresser la situation ?
L’UHR-Fagiht travaille au
développement de nouvelles
clientèles : nous accueillons de plus
en plus d’Allemands qui choisissent
la Réunion pour la randonnée et
l’intérieur des terres. Les Belges et
les Suisses commencent à venir et
des actions sont également menées
vis-à-vis des clientèles indienne
et chinoise. Cela demande du
temps et de l’investissement en
termes d’approche culturelle dans les hôtels, même
si la communauté chinoise est très présente sur l’île.
Au-delà des actions propres à notre groupement, la
Réunion a besoin d’une meilleure desserte aérienne et
de la création de nouvelles lignes au départ des grandes
capitales européennes. Nous ne disposons pas d’autre
alternative que l’avion pour faire venir les touristes. Il
est également nécessaire d’avoir une politique tarifaire
aérienne attractive pour les métropolitains. Nous
déplorons qu’elle ne prenne pas systématiquement
en compte les rythmes touristiques. Il faut trouver un
meilleur équilibre entre les différentes saisonnalités.
Le Timhotel Saint-Georges
Pigalle (Paris, IX
e
), a été
vendu par le groupe LFPI
à un hôtelier parisien qui
a décidé de réaliser de
profondes transformations.
La vente de cet
établissement 3 étoiles
de 74 chambres s’inscrit
dans le cadre des
arbitrages décidés par
LFPI sur la vente de son
portefeuille d’hôtels. Au
printemps 2014, le groupe
avait déjà réalisé une
première vente significative
puisque 26 hôtels avaient
été cédés à Swiss Life
Reim. Cette nouvelle
transaction parisienne
a été réalisée par BNP
Paribas Real Estate Hôtels
et JLLHotels & Hospitality
en tant que conseils à la
vente, le vendeur étant
assisté par
Thierry Filippi
,
du cabinet Lamartine
Conseil.
Le Timhotel Saint-Georges Pigalle change de mains
Fabrice Manson
(au centre, chemise bleue),
lors de la soirée 2014 de l’UHR-Fagiht, qui
recevait cette année une délégation nationale
de la Fagiht.