Paris a également profité d'un retour de la clientèle internationale au mois d'août. Les hôtels haut de gamme et de grand luxe affichent des progressions de l'occupation pouvant avoisiner les 10% de croissance. Cette augmentation s'est toutefois accompagnée d'une détérioration des prix moyens, proche de 4% en moyenne sur ce marché. La situation se trouve inversée et est beaucoup plus difficile pour les hôtels économiques et de milieu de gamme. L'occupation a fléchi de plus de 6% mais avec un prix moyen relativement stable. Au final, si les établissements haut de gamme stabilisent leur chiffre d'affaires hébergement grâce à l'occupation, le reste du marché affiche un chiffre d'affaires hébergement en recul par rapport à l'année passée. Le profil très différent des mois de juillet et août aboutit à une saison estivale mitigée qui se clôt sur des chiffres d'affaires hébergement en hausse de 2 à 4 %.
La Province est sans conteste le territoire qui a le plus souffert au mois d'août. L'occupation est en retrait dans quasiment toutes les catégories, seule l'hôtellerie économique parvient à stabiliser sa fréquentation. Les prix moyens ont, certes, eu tendance à progresser mais pas suffisamment pour compenser la baisse d'activité. Deux types d'agglomérations ont cependant tiré leur épingle du jeu. Les villes du nord de la France semblent avoir bénéficié des retombées des Jeux olympiques de Londres. Le Havre, Lille, et Rouen affichent ainsi des résultats en nette progression. Autres agglomérations ayant bénéficié d'un bon mois d'août, les villes du sud de la France et les destinations ayant un fort positionnement sur le segment du tourisme d'agrément. Aix-en-Provence, Cannes, Dijon, Montpellier ont ainsi enregistré de bonnes performances au mois d'août. Le bilan estival - juillet et août - de l'hôtellerie de province n'est toutefois pas reluisant avec des chiffres d'affaires hébergement en recul de 2 à 3 % selon les catégories.