"Où acheter ses vins en restauration?" : qu'en est-il des négociants-distributeurs ?

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céline richard

vendredi 9 septembre 2016

Lectrice régulière de votre rubrique, je suis surprise par la teneur de votre dernier article.
Vous énumérez les lieux dans lesquels les professionnels de la restauration peuvent s'approvisionner en vins: cavistes, GMS, cave coop....et aucun élément sur les négociants distributeurs. Ceux-ci dans la dernière étude de France Agrimer de mars 2016, représentent pourtant plus de 35% des volumes achetés par vos lecteurs.
Au service des professionnels de la restauration depuis 1892, les Vins richard s'engage à proposer des vins de producteurs, et offrir un service de qualité. Propriétaire, négociant et distributeur de vins et spiritueux, nous proposons un catalogue de plus de 1500 références. Nous embouteillons plus de 50 références d'IGP et AOP.
Je pense qu'il s'agit d'un oubli, que vous serez rectifier lors d'un prochain numéro de l'hotellerie restauration.
Je me tiens à votre disposition, si vous souhaitez de plus amples informations, et vous prie d'agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

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Paul BRUNET

lundi 19 septembre 2016

Bravo et merci Clovis
C'est avec beaucoup d'intérêt que je viens de prendre connaissance de votre message. Merci de nous faire part de votre expérience particulièrement intéressante.
En restauration, bien évidemment, la vente des vins permet de générer du chiffre d'affaires mais pas seulement. Elle doit, comme vous le dites à juste titre, apporter à nos clients une part de rêve, souvent en racontant aux clients une jolie histoire, des anecdotes qui mettent en valeur notre carte. Parler du vigneron, de son terroir, de son approche sur le terrain ou lors des vinifications...
D’autre part, il ne faut pas hésiter à faire référence à l’aspect historique. Peut-on parler des vins de Jurançon, de Palette, de Mâcon, d'Arbois, de Chinon...sans faire référence à Henri IV, Cézanne, Lamartine, Pasteur, Rabelais ?
En revanche, il faut éviter les termes trop techniques et les qualificatifs vagues ou vides de sens tels que " vin qui a de la cuisse", "vin gouleyant", etc.
Évitez également l'inflation du vocabulaire lors de la prise de commande.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, les salons des vins et de la gastronomie constituent certainement le meilleur moyen de rencontrer en un même lieu et dans un laps de temps assez court, aspect non négligeable pour le restaurateur, un maximum de vrais professionnels.

Je suis persuadé que vous pratiquez de cette façon, mais pour nos lecteurs, je pense qu'il est souhaitable de rappeler que sur un salon il faut savoir organiser ses dégustations. En effet, trop souvent sur les premiers stands on déguste toute la gamme proposée : blancs, rosée, rouge, éventuellement VDN, puis on passe au stand suivant. Comme il serait souhaitable de déguster les vins par catégorie. Par exemple, les vins blancs secs de différents producteurs, avant de procéder de la même façon pour les rosés et ainsi de suite. Cela oblige à revenir plusieurs fois sur le même stand, mais une fois l'effet de surprise passé, les exposants apprécient.
Pour organiser ses dégustations, on peut commencer par les vins blancs secs, puis les rosés, les vins rouges légers, les vins rouges corsés, les vins sous voile, les VDN, les vins de glace …
D'autre part, comme vous le dites à très juste titre, en faisant référence aux fournisseurs éventuels que vous rencontrez : "chaque année, lorsque vous les retrouvez sur les salons, c'est un immense plaisir partagé que d'échanger une fois de plus avec eux". Cette " complicité " se traduit souvent par une offre de vins peu présents sur le marché: cuvée particulière, cépage rare, vin de France tout simplement. Des vins à faire découvrir…


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Clovis Bohring

dimanche 18 septembre 2016

Bonjour,
Je n'entrerai dans aucune polémique, mais je n'avais jamais non plus entendu parler de négociants distributeurs. Je veux juste décrire très modestement, une autre approche pleine de plaisirs qui rendent l'approvisionnement une véritable détente.
Juste mon expérience : je participe 3 jours par an à des salons de vins et gastronomie où je découvre chaque année de nombreux vins ; j'apprends à connaître les producteurs, récoltants "qui se lèvent tôt le matin", qui "jouent" leur patrimoine, leurs vignes, leur production d'un côté avec la nature et de l'autre côté avec le marché, les modes. Ils expliquent leurs créations, donne la description détaillée de leur crus (le plus souvent une gamme de 2 à une 1/2 douzaine de produits), leur terroir, leurs expériences sur des crus atypique hors appellation, et bien sûr et surtout communiquent leur passion, leur poésie. C'est un échange très enrichissant qui vous fait passer de l'état d'amateur non éclairé à celui de meilleur conseiller des vins et du meilleur accord avec les mets. C'est aussi un moyen de raconter aux clients une jolie histoire, des anecdotes qui mettent en valeur votre carte. Et puis, vous finissez en qlq années par détenir une offre originale qu'on ne retrouve nulle part ailleurs !
Et chaque année, lorsque vous les retrouvez sur les salons, c'est un immense plaisir partagé que d'échanger une fois de plus avec eux.
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Paul BRUNET

lundi 19 septembre 2016

"VIN DE FRANCE" tout simplement


Ci-dessus, je fais référence à « Vin de France ». De quoi s'agit-il ?
La nouvelle mention " Vin de France " est née de la réforme de l'Organisation du marché vin, applicable depuis le 1er août 2009. Elle concerne les vins de marque, avec l'origine France.
"Vin de France" est une mention qui incarne une double garantie: un savoir-faire qualitatif mondialement reconnu, mais aussi l'origine de vins produits en France exclusivement.
Les producteurs de "Vin de France" peuvent marier plusieurs cépages, des variétés de raisin aux saveurs particulières, comme le chardonnay ou la syrah. Leur complémentarité permet d'élaborer des vins harmonieux, faciles à apprécier. Par exemple, on associe la puissance du cabernet sauvignon au velouté et à la finesse du merlot. L'art de réaliser ce mariage des cépages s'appelle l’assemblage.
Les producteurs, s'ils le souhaitent, peuvent indiquer sur l'étiquette le nom du ou des cépages à partir desquels le vin est élaboré, ainsi que le millésime.
Ces vins offrent souvent aux restaurateurs des vins, sans appellations ou dénominations d'origine de qualité, à des prix très abordables.

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