Bravo et merci Clovis
C'est avec beaucoup d'intérêt que je viens de prendre connaissance de votre message. Merci de nous faire part de votre expérience particulièrement intéressante.
En restauration, bien évidemment, la vente des vins permet de générer du chiffre d'affaires mais pas seulement. Elle doit, comme vous le dites à juste titre, apporter à nos clients une part de rêve, souvent en racontant aux clients une jolie histoire, des anecdotes qui mettent en valeur notre carte. Parler du vigneron, de son terroir, de son approche sur le terrain ou lors des vinifications...
D’autre part, il ne faut pas hésiter à faire référence à l’aspect historique. Peut-on parler des vins de Jurançon, de Palette, de Mâcon, d'Arbois, de Chinon...sans faire référence à Henri IV, Cézanne, Lamartine, Pasteur, Rabelais ?
En revanche, il faut éviter les termes trop techniques et les qualificatifs vagues ou vides de sens tels que " vin qui a de la cuisse", "vin gouleyant", etc.
Évitez également l'inflation du vocabulaire lors de la prise de commande.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, les salons des vins et de la gastronomie constituent certainement le meilleur moyen de rencontrer en un même lieu et dans un laps de temps assez court, aspect non négligeable pour le restaurateur, un maximum de vrais professionnels.
Je suis persuadé que vous pratiquez de cette façon, mais pour nos lecteurs, je pense qu'il est souhaitable de rappeler que sur un salon il faut savoir organiser ses dégustations. En effet, trop souvent sur les premiers stands on déguste toute la gamme proposée : blancs, rosée, rouge, éventuellement VDN, puis on passe au stand suivant. Comme il serait souhaitable de déguster les vins par catégorie. Par exemple, les vins blancs secs de différents producteurs, avant de procéder de la même façon pour les rosés et ainsi de suite. Cela oblige à revenir plusieurs fois sur le même stand, mais une fois l'effet de surprise passé, les exposants apprécient.
Pour organiser ses dégustations, on peut commencer par les vins blancs secs, puis les rosés, les vins rouges légers, les vins rouges corsés, les vins sous voile, les VDN, les vins de glace …
D'autre part, comme vous le dites à très juste titre, en faisant référence aux fournisseurs éventuels que vous rencontrez : "chaque année, lorsque vous les retrouvez sur les salons, c'est un immense plaisir partagé que d'échanger une fois de plus avec eux". Cette " complicité " se traduit souvent par une offre de vins peu présents sur le marché: cuvée particulière, cépage rare, vin de France tout simplement. Des vins à faire découvrir…
dimanche 18 septembre 2016