Taux de transformation ou réactivité (drop through) : comment parvient-on à ces taux de retour entre N/N-1 et budget ?

Question posée sur la fiche pratique :

EBE et RBE : deux indicateurs à ne pas confondre

Excédent brut d’exploitation (EBE) Définition : L’EBE permet de déterminer la rentabilité dégagée par l’entreprise, hors éléments exceptionnels. Il est indépendant de la politique de financement de l’entreprise. Mode de calcul : valeur ajoutée + subventions d’exploitation – impôts et taxes et versements assimilés – charges de personnel (salaires + charges sociales) Particularité : l’insuffisance brute d’exploitation correspond à un EBE négatif. Remarque : L’EBE est utilisé dans le cadre de la valorisation d’un fonds de commerce. Le montant est ainsi souvent mentionné dans les annonces de cession. Les spécialistes des transactions se servent de cet indicateur en le multipliant par un coefficient pour obtenir une base de négociation. D’autres méthodes sont également combinées pour une meilleure approximation d’un ‘juste prix’ de cession, comme l’utilisation du RBE. Résultat brut d’exploitation (RBE) Définition : Indicateur spécifique à l’hôtellerie-restauration. Il correspond à une marge du tableau de gestion montrant la performance opérationnelle d’un établissement. Mode de calcul : marge sur coût principal – frais généraux Rappel : marge sur coût principal = CA – coût des ventes – charges de personnel Les frais généraux (10 à 15 % du CA) correspondent à un ensemble de charges d’exploitation dont une approximation est présentée ci-dessous. Pour en savoir plus : consultez la fiche pratique sur les frais généraux Au cours de ces dernières années, le RBE en fonction du chiffre d’affaires a évolué selon les données suivantes (données KPMG – L’Industrie hôtelière française) : • Résidences de tourisme urbaines Catégorie RBE (en % du CA) 2 étoiles 45 % à 56 % 3 étoiles 41 % à 49 % 4 étoiles 46 % à 48 % • Hôtels Catégorie RBE (en % du CA) 1 et 2 étoiles 31 % à 42 % 3 étoiles 29 % à 35 % 4 étoiles 27 % à 32 % 5 étoiles Standard 30 % à 33 % 5 étoiles Supérieur 27 % à 30 % Comment accroître le RBE L’exploitant peut agir sur deux leviers pour accroître le RBE : - maximiser le chiffre d’affaires HT (fréquentation et prix) - minimiser les charges opérationnelles (achats matières premières, frais de personnel, frais généraux). Ces dernières années, les hôteliers puis les restaurateurs ont subi une hausse des coûts des ventes liés à la commercialisation (agences en ligne, plateformes de réservation ou de mise en relation). L’augmentation conjuguée des coûts de matières premières et des pressions salariales conduit à une réduction du pourcentage du RBE par rapport au chiffre d’affaires. Afin de mieux suivre la performance opérationnelle de son établissement, il peut être intéressant pour un hôtelier-restaurateur de calculer un RBE par centre de profit : - hébergement ; - petit-déjeuner ; - restauration ; - séminaires ; - spa (si présent dans l’établissement) ; - boutique… Gestion - Marketing | mardi 20 février 2018
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Guillaume MARCHAND

mercredi 22 août 2018

Bonjour

Sur la base de l'exemple ci-dessous (hôtel géré par un groupe mandataire sur la base de ce qui s'analyse chez Accor en drop through), comment parvient-on à ces taux de retour entre N/N-1 et budget ?
En considérant que ce groupe entend un taux de retour de de 55% (quand j'ai gagné 100 €, je transforme 55€ sans impacter les charges opérationnelles), et un taux de réactivité quand je sous-performe de 45%.

CA HT
N-1 Budget N
275 876,8 240 579,9 210 616,6


GOI (marges héb et restauration + masse salariale)

N-1 BUDGET N
159 105,2 111 255,60 89303,40
(57,7% du CA) (46,2% du CA) (42,4% du CA)
Taux de retour Taux de retour
vs N : -107% vs N : 26,7%



Merci beaucoup par avance pour vos éclaircissements !

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Jean-Philippe BARRET

vendredi 24 août 2018

Bonjour,
Je ne comprends pas bien votre message, le tableau a été certainement déformé lors de l’envoi.
Avant de répondre plus précisément, j’ai besoin de comprendre si nous sommes d’accord sur le GOI. C’est un sigle peu usité. En hôtellerie, on utilise plus fréquemment les sigles EBE, RBE, GOP, EBITDA ou EBIT pour mesurer la performance.
On trouve l’indicateur GOI particulièrement dans les publications de Maranatha (communiqués de presse ou prospectus pour investisseurs par exemple). Le groupe l’explicite peu :
- Soit GOI : Gross Operating Income ou marge d’exploitation
- Soit GOI : Excédent brut d’exploitation avant loyers
Dans ce cas, le GOI pourrait correspondre à l’expression américaine EBITDAR (Earnings before interest, taxes, depreciation, amortization and rent).
Dans un prospectus soumis à l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), il est précisé que le « mandat de gestion conclu avec une société du groupe Maranatha sera rémunéré de la façon suivante :
- 1% du CA et 8% du GOI (Excédent brut d’exploitation avant loyers) pour un hôtel 3 étoiles
- 3% du CA et 8% du GOI (Excédent brut d’exploitation avant loyers) pour un hôtel 4 étoiles »
Le gestionnaire a donc intérêt à maximiser cet indicateur.
Est-ce bien cet indicateur que vous évoquez ?
Cordialement.
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Guillaume

mercredi 5 septembre 2018

Bonjour Monsieur
Merci beaucoup pour votre retour.
il s'agit bien en effet en équivalent de l'EBE.
Il faudrait que je puisse vous envoyer une copie d'écran dudit tableau afin que vous voyez en effet ce calcul qui apparaît sous la marge opérationnelle et qui est censé se baser sur : 50% si CA augmente en transformation, 35% en réactivité si CA baisse.
A quelle adresse mail puis-je vous l'envoyer ?
Bien à vous
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Jean-Philippe BARRET

jeudi 6 septembre 2018

Bonjour,
Précisez moi votre adresse mail pour que je puisse communiquer ensuite avec vous.
Cordialement.

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