"Saurez-vous quantifier le plaisir de la dégustation du Cognac ? "
C'est le thème retenu cette année pour le 4ème " Cognac summit " organisé du 23 au 26 janvier, par le Bureau National du Cognac.
Ce challenge nécessitera tous leurs talents de dégustateurs et d'épicuriens (sommeliers et mixologistes du monde entier).
Les participants vont en effet tenter de mesurer leurs sensations gustatives lors de la
dégustation en bouche du Cognac.

L'expérience prouve que si, dans l?ensemble, nos clients dégustent les vins correctement, ce n'est pas toujours le cas pour les eaux-de-vie...

Sur ce blog, un chapitre est consacré aux eaux-de-vie, élaboration, conservation, service...
Pour la façon de le déguster, reportez-vous au chapitre "dégustation ".
En effet, la présence d'alcool peut gêner le dégustateur d'eaux-de-vie qui se fatigue plus vite que lorsqu'il déguste un vin. La méthode de dégustation est donc légèrement différente. Si la couleur et la limpidité sont des éléments à prendre en compte, l'essentiel consiste à apprécier les sensation ressenties au nez, puis lors de la dégustation en bouche ( goût, longueur, persistance en bouche...)

C'est donc avec impatience que nous attendons les conclusions des experts.

" Une eau-de-vie ou une liqueur à la fin du repas, c'est fini ". Que de fois ai-je entendu cette réaction de la part de nos amis restaurateurs! D'ailleurs, dans de nombreux établissements, ce type de boissons n'est plus proposé. Fini le chariot qui arrivait à la table au moment du café.
Incontestablement, il faut bien reconnaître qu'avec la législation pour lutter contre l'alcool au volant, la vente des spiritueux en général a fortement chuté. Mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Il faut adapter l'offre. Deux grands axes : adapter le volume proposé aux circonstances, que ce soit en début de repas, comme digestif ou en accompagnement du dessert, et améliorer la connaissance des produits. Mais c'est un autre débat?