"Les étudiants ont une grande appréhension de l'inconnu lié à un manque de confiance en eux, ce qui inhibe souvent leur projet de mobilité. La mobilité internationale découle de toute une politique de confiance en soi, de mise en contact avec d'autres cultures et de connaissance de la sienne, d'expérimentation d'autres façons de faire, de manière progressive. Par ailleurs, les métiers de l'hôtellerie et du tourisme apprécient la formation française et les sortants de notre école trouvent rapidement du travail à travers le monde, précise Pascal Maillou, le proviseur. Nous accueillons 25 % d'élèves et étudiants ne venant pas de Tahiti, dont certains ont dû faire un gros effort pour intégrer le LH2T. La moitié de nos élèves proviennent de familles modestes. Nous avons 120 étudiants, dont 72 partent en période de formation en milieu professionnel en fin de première année. Outre ces quinze étudiants qui partent en Europe, huit en Métropole dans de grands hôtels-restaurants partenaires, un en Chine, un en Nouvelle-Calédonie et trois à Bora-Bora. Ainsi, près de 40 % de nos étudiants effectuent leur stage en dehors de Tahiti et ses îles, ce qui montre l'ouverture internationale exigée dans ces métiers qui restent le premier secteur d'emploi du Fenua [l'archipel tahitien]."
Publié par Claude DIBIASE