• Consultant spa
Le consultant spa réalise la phase initiale du projet : étude de marché, création du concept, pré-programmation, estimation de l’investissement et prévisionnel d’exploitation.
Dans les phases suivantes, il a un rôle essentiel de coordinateur entre les différents intervenants : le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre, l’architecte d’intérieur, le bureau d’études. Il est l’interlocuteur unique du maître d’ouvrage et garantit la bonne gestion globale du projet, une analyse objective et impartiale, une vision d’ensemble cohérente, entre le concept marketing, la réalisation architecturale et technique, et les besoins pour l’exploitation future (proximité des espaces de stockage des produits et du linge, back office…).
Il se chargera également de la phase de pré-ouverture :
- plan stratégique de commercialisation : définition des actions à mener sur un planning annuel, sélection des tour-operators, stratégie tarifaire, estimations des besoins humains et financiers ;
- recrutement et formation du personnel ;
- mise en place des procédures internes : accueil, prise en charge du client, ventes additionnelles, facturation, prise de congés.
Ses compétences sont utiles à la gestion quotidienne du futur exploitant : un concept et une programmation adaptés à l’établissement et à sa clientèle, une conception technique de qualité, une vision opérationnelle qui assureront le succès et la rentabilité du projet.
• Architecte d’intérieur
Dans un domaine où la création d’ambiance et la stimulation sensorielle sont essentielles, l’architecte d’intérieur a une importance primordiale. Il est celui qui concrétisera et donnera vie au concept imaginé par le consultant spa. De plus, un architecte d’intérieur (plus qu’un décorateur) a suffisamment de notions techniques pour superviser l’installation des équipements et des infrastructures nécessaires. S’il s’agit d’un projet neuf ou impliquant des travaux de structure, il sera nécessaire de passer par un architecte DPLG qui garantira la fiabilité de la construction et sera habilité pour les démarches administratives.
L’architecte d’intérieur doit fournir un contrat détaillant précisément chacune des phases de son intervention qui se présentent sous la forme suivante :
- esquisse d’implantation ou zoning : placer les principales zones du projet et voir comment elles s’articulent entre elles ;
- avant-projet sommaire (APS) : l’esquisse devient un plan coté précisant chaque mesure. Des esquisses d’ambiance (au moins deux) en couleur sont présentées avec des propositions de choix de matériaux (‘book de tendances’ illustré par des échantillons). À la demande du maître d’ouvrage, des plans en 3D peuvent être fournis pour illustrer en perspective le projet ;
- avant-projet définitif (APD) : réalisation de tous les plans : sols, plafond, électricité, élévation, menuiseries, réservations techniques (fluides air et eau), liste des besoins en équipements, mobiliers et petits équipements ;
- dossier de consultation des entreprises (DCE) : élaboration du cahier des charges destiné aux entreprises qui seront consultées pour chaque lot. Il est important de choisir un architecte qui acceptera de suivre le chantier (et non de l’arrêter au moment du dépouillement de l’appel d’offres et du choix des entreprises), soit en assurant lui-même la maîtrise d’œuvre (ce qui signifie qu’il sera sur le chantier au moins deux jours par semaine), soit au travers d’une mission de pilotage des travaux (auquel cas, il se déplacera une fois par mois pour s’assurer de la bonne réalisation du chantier, supervisé quotidiennement par l’architecte DPLG ou le responsable du chantier).
• Ingénieur spa
Il est l’homme clé entre les fournisseurs d’équipements et le bureau d’études. Il centralise les caractéristiques techniques de chaque équipement et analyse les besoins pour une bonne installation dans le projet. Il transmet cette synthèse au bureau d’études chargé de calculer les besoins en eau, air et électricité pour adapter les gaines techniques d’extraction, de ventilation, de climatisation, le traitement de l’eau et les puissances électriques.
Le bureau d’étude fait rarement ce travail de compilation et d’analyse de données. Il attend qu’on lui fournisse les informations utiles à ses calculs.
En l’absence d’ingénieur spa, on constate souvent des difficultés de communication et de compréhension entre le bureau d’étude et les équipementiers, chacun s’occupant de sa partie mais personne ne faisant le lien entre les deux. L’ingénieur spa est donc d’une grande valeur et permet de gagner un temps précieux.
#architecte# #consultant# #ingénieur# Spa #plan#
Publié par Caroline MARCOUX