Il justifie cette position :
Du fait du rôle social évident du secteur : en s'adressant aux enfants des écoles, aux malades hospitalisés, aux handicapés, aux personnes âgées, aux salariés modestes dans les entreprises et les administrations…, les sociétés de restauration collective permettent chaque jour à plus de 3 millions de français de se nourrir sainement, au juste prix.
Du fait de son rôle en matière d'alimentation et de santé publique : depuis plusieurs années, notamment au travers de la Charte des engagements nutritionnels, les restaurants concédés ont mis en place des dispositifs de veille et des actions de terrain en matière de sécurité sanitaire, d'hygiène alimentaire et d'éducation nutritionnelle, notamment auprès des enfants et des personnes âgées.
Du fait de son dynamisme en matière d'emploi et de formation : 85 000 personnes sont salariées dans les sociétés de restauration collective qui créent, chaque année, 2 000 nouveaux postes (dont 90% en CDI).
Du fait de la forte territorialisation de ces activités : avec 15 000 restaurants en gestion concédée implantés sur le territoire national, le secteur est actif et volontaire pour simplifier le recours aux producteurs et aux produits locaux, et il soutient le développement de filières bio pérennes.
Malgré ces atouts, Jacques Roux déplore que « la capacité économique du secteur est de plus en plus réduite avec la flambée des coûts et l'augmentation du poids fiscal (alors que, contrairement à la restauration commerciale, la restauration collective n'a pas été concernée par une baisse de la TVA, ni par le « contrat d'avenir de la restauration »…) ». Par conséquent, il demande aux futurs élus de la République de « maintenir et consolider le cadre juridique spécifique de ce secteur ».