Il n’y a pas que le beaujolais qui propose ses vins primeurs ou nouveaux chaque année. De nombreuses AOP/AOC proposent des vins primeurs : côtes-du-rhône, touraine, mâcon, ventoux, etc.
Les restaurateurs peuvent également commercialiser des vins primeurs dès le 3e jeudi d’octobre : ceux qui bénéficient d’une IGP (indication géographique protégée, anciens vin de pays), et ils sont nombreux. Une excellente occasion pour mettre en évidence les IGP locales. Ces vins peuvent être mis en marché à destination du consommateur à partir du 3e jeudi du mois d’octobre, soit le jeudi 20 octobre 2022 à minuit, alors que le beaujolais nouveau, lui, doit attendre le 3e jeudi de novembre (soit le 17 novembre cette année).
Comme pour les vins bénéficiant d’une AOP/AOC, pour les IGP les deux mentions ‘nouveau’ ou ‘primeur’ peuvent être utilisées indifféremment. Il n’y a donc pas de différence entre les deux !
Pourquoi proposer des IGP ‘primeur’ ou ‘nouveau’ dès la mi-octobre ?
Les IGP sont de plus en plus présentes sur nos cartes. À cela plusieurs raisons : les vins sont généralement de bonne qualité et proposés à des prix abordables. De plus, ils offrent une gamme complète, des blancs secs aux blancs moelleux, des rouges légers aux corsés, des rosés et même, depuis 2009, des vins effervescents. Qui plus est, ils sont souvent accompagnés par le nom du ou des cépages dont ils sont issus, aspect non négligeable puisque, avec le développement du service au verre, les vins de cépages ont de plus en plus la faveur de la clientèle.
IGP et carte des vins
Attention, sur la carte des vins, il ne doit y avoir aucune confusion avec les AOP/AOC. Les IGP doivent être présentées à part ou cette catégorie doit être clairement indiquée pour chaque référence. Le cépage - chardonnay, gamay, sauvignon, merlot, syrah, etc. - suivi de la mention IGP ne suffit pas. Il faut préciser l’intitulé exact, par exemple : IGP pays-d’oc, cépage chardonnay ; IGP val-de-loire, cépage gamay ; IGP vin-des-allobroges, cépage mondeuse…
Sommellerie #VinsPrimeurs#
Publié par Paul BRUNET