L'établissement occupe un bâtiment d'époque Napoléon III. "Le bilan était bon, c'est un bel endroit. J'ai eu un ressenti très positif", raconte Monique Pruniaux. Pour valider son choix, la nouvelle propriétaire a commencé par se mettre à la place du client, en réservant une chambre et en venant passer un week-end comme une parfaite touriste. "Quand on vient de Paris, cela semble un peu excentré. J'ai été séduite par la ville, l'architecture, les parcs."
"L'équipe fait aussi la valeur de l'établissement "
Le rachat a été validé en décembre 2016, la nouvelle propriétaire est arrivée début janvier 2017. "J'ai conservé l'équipe en place. Je ne suis pas de la partie. C'est très important, l'équipe fait aussi la valeur de l'établissement." Le bâtiment a été entretenu au fil du temps et Monique Pruniaux souhaite poursuivre cette démarche. Elle a déjà investi 100 000 € pour changer le piano en cuisine, renouveler le matériel informatique et le logiciel de réservation, refaire la décoration de certaines parties du bâtiment. Soixante des 70 chambres sont rénovées. "Je ne loue pas sur internet celles qui ne le sont pas, je les propose à un prix inférieur. Je ne veux pas que des clients soient déçus."
Face à Airbnb, se différencier par le service
"J'ai rapidement noué des partenariats pour proposer des offres touristiques clés en main aux différents publics. J'aimerais faire redécouvrir Vichy telle qu'elle était à la Belle Époque." La ville thermale compte 300 offres de logement sur Airbnb, et Monique Pruniaux mise sur un service complet pour se différencier. L'établissement a déjà établi un réseau de partenaires touristiques, qu'il continue à développer. "Il faut que les clients se sentent bien, comme chez eux. Si ils ont envie de faire une activité, nous devons être en mesure de nous en occuper."
L'hôtel est traditionnellement ouvert de mars à novembre. Monique Pruniaux souhaite consolider l'activité en développant l'offre aux entreprises. Elle a également redynamisé le restaurant qu'elle souhaite faire connaître aux Vichyssois.
Publié par Sandrine ROCHAS