du 22 mai 2008 |
FORMATION |
SIGNATURE DE CONVENTIONS AVEC L'EPIDE ET 'PATRIMOINE ET TERROIRS'
Restaurateurs de France élargit le champ des partenariats
Le président de Restaurateurs de France, Francis Attrazic, a entériné mardi deux conventions de partenariat. L'une avec l'Établissement public d'insertion de la Défense, destinée à accueillir des jeunes ayant relevé le défi de la resocialisation ; l'autre avec Patrimoine et Terroirs, organisation intermédiaire entre la profession et l'enseignement professionnel, ayant pour objectif de compléter les compétences des jeunes en restauration avant leur entrée dans la vie active.
De gauche à droite : Philippe Gombert, d.g. de Patrimoine et Terroirs, Francis Attrazic, président de Restaurateurs de France, et Olivier Rochereau, d.g. de l'Epide, mardi 20 mai, ont signé ces convention dans le cadre du restaurant Au Jardin d'Ohé, à Saint-Maur-des-Fossés (94), établissement dirigé par Joël Rault, trésorier de l'association, grand défenseur de l'alternance et de l'excellence en restauration. |
Créé
en 2005, l'Epide (établissement public
d'insertion de la Défense), est un établissement public administratif placé sous
la tutelle des ministères de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi,
de la Défense et de la Ville. "Sa mission - baptisée dispositif de
la 2e chance - consiste à assurer l'insertion sociale et professionnelle
de jeunes volontaires au terme d'un projet éducatif global, les formations
dispensées contribuant à une insertion durable." Pour y parvenir,
l'Epide crée et gère des centres de formation, dans lesquels sont accueillis
des jeunes entre 18 et 21 ans, pour une durée allant de six à vingt-quatre
mois selon le parcours d'insertion suivi. Le dispositif fonctionne sur le principe
du partenariat. "Ces jeunes sont motivés et désireux de rompre avec
la fatalité de l'échec, explique Olivier Rochereau, d.g. de
l'Epide. On travaille l'éducation civique, le comportement, la formation
générale, et on dispense des cursus spécifiques comme le code de
la route ou l'initiation
à l'informatique." Une remise sur les rails qui permet à l'Epide de
proposer aux entreprises des candidats fiables à des postes situés sur
des premiers niveaux de qualification. Le jeu en vaut la chandelle. "Pour les
jeunes intéressés par certains métiers des adhérents des Restaurateurs
de France, des possibilités de stages d'un à deux mois seront offerts.
Un entretien de motivation suivra, afin d'évaluer l'intérêt du jeune
pour l'un ou l'autre des métiers. Et feront l'objet d'une convention de stage",
prévoit l'accord. Qui aboutira, selon les cas, à un contrat en alternance
(contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) ou à un CDI ou CDD de
plus de six mois. "Après intégration du jeune dans l'entreprise, le
développement et la validation de la formation sera recherchée." Car,
pour Francis Attrazic, président de Restaurateurs de France, signer
une convention est une chose ; la faire vivre en est une autre. "La volonté
de Restaurateurs de France est aussi de travailler au bénéfice des jeunes."
L'association, dont le but est la promotion de la restauration indépendante,
multiplie ainsi les pistes du recrutement intelligent. L'employeur ne peut pas assumer
un rôle d'assistante sociale ou de tuteur. Sauf que la désociabilisation
n'est pas une fatalité. "Dès lors que les jeunes ont renoué avec
le goût de la régularité et du travail, notre fonction sera de les
former et de leur mettre en main un outil d'avenir." Le partenariat avec Patrimoine
et Terroirs s'inscrit comme une étape supplémentaire à l'autre
bout de la chaîne. L'idée ? "Le suivi de nos salariés baptisé
parcours professionnel. Il est aussi important que les professionnels soient sécurisés
sur les jeunes qu'ils embauchent", insiste Francis Attrazic. Bien vrai.
Sylvie
Soubes zzz68v
zzz74v
Regard
sur l'Epide Les
objectifs sont de réaliser l'insertion sociale et professionnelle pour un jeune
sur deux, dont les 2/3 avec un contrat de travail à l'issue de leur parcours
(contrat en alternance notamment), et de permettre aux autres d'accéder à
une formation qualifiante (CFA, par exemple), à laquelle ils ne pouvaient
prétendre s'inscrire avant l'entrée au centre. |
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 3082 Hebdo 22 mai 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE