La Réunion : fréquentation record

Dans un contexte de croissance modérée du tourisme international, l'île de La Réunion a remarquablement bien tiré son épingle du jeu. L'année 2011 restera dans les annales avec un nouveau record de fréquentation touristique.

Publié le 15 juin 2012 à 18:58

Plus 12,1 %... c'est l'augmentation du nombre de touristes à la Réunion en 2011, soit 471 268 touristes. Un résultat remarquable - compte tenu de la conjoncture économique morose et des attaques de requins ultra-médiatisées - consolidé par la progression significative de la clientèle d'agrément : plus 21,4 % par rapport à 2010 (197 338 personnes)."La Réunion est devenue une destination tendance, appréciée par les clients, proposant à la fois du soleil, de la nature et du dépaysement", explique Pascal Viroleau, directeur général de l'IRT (Île de la Réunion Tourisme).

La Réunion semble avoir trouvé son positionnement touristique. L'effet Unesco (l'île est classée au patrimoine mondial), conjugué aux efforts soutenus de promotion, commence à porter ses fruits. De nouveaux outils ont d'ailleurs été développés en ce sens par l'IRT : applications pour iPhone et iPad, publicité sur internet, Twitter…

Montée en gamme de l'hôtellerie classée

En 2011, le nombre de nuitées a augmenté de 10 % par rapport à 2010. Segment qui bénéficie particulièrement de cette croissance : l'hôtellerie de luxe, avec une fréquentation en hausse de 27,3 % pour les 4 étoiles et plus (contre plus 7,5 % pour les hôtels de 0 à 2 étoiles et plus 4 % en 3 étoiles). "Ce résultat s'explique non seulement par la montée en gamme de l'hôtellerie classée mais aussi par l'augmentation sensible du nombre de chambres, de nature à rassurer les TO et agences de voyage, souligne Pascal Viroleau. Tout segments compris (hôtellerie classée, gîtes, etc...), le nombre de chambres avoisine 13 000 lits."

Si les touristes métropolitains restent les plus nombreux, la diversification demeure essentielle pour atteindre d'ici 2020 la barre des 600 000 touristes : "L'objectif, c'est d'accueillir 40 % de clientèle étrangère d'ici 5 ans au lieu de 10 % actuellement, conclut Pascal Viroleau. Mais il faut un accès aérien plus simple pour attirer les Russes, les Suisses, les Anglais…"


Publié par Michel ANDRÉ



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