• Un intérêt en hausse
Les différents secteurs de l'hôtellerie-restauration peinent toujours à susciter un intérêt majoritaire de la part des jeunes mais se révèlent toutefois bien plus attrayants qu'il y a cinq ans, avec des progressions comprises entre 8 et 13 points. L'hôtellerie (52 %) et la restauration (51 %) suscitent le plus d'intérêt dans le cas où une opportunité se présenterait, suivies de près par les cafés bars (49 %). En dépit d'une nette progression (+ 13 points), la restauration rapide est en retrait : elle ne séduit que 35 % des personnes interrogées (quand 34 % n'accepteraient "certainement pas" d'y travailler). Dans le détail, l'attractivité des métiers liés à l'hôtellerie et à la restauration apparaît particulièrement forte auprès des jeunes femmes (et notamment celles âgées de 15 à 19 ans) ainsi qu'auprès des étudiants et des lycéens. Notons par ailleurs que les jeunes actuellement au chômage se montrent les plus enclins à travailler dans le secteur de la restauration rapide (50 %).
• Une meilleure image
Autre signe de l'amélioration de l'image de l'hôtellerie et de la restauration auprès des jeunes âgés de 15 à 30 ans, 62 % d'entre eux affirment qu'ils seraient disposés à conseiller à quelqu'un de leur âge d'y exercer un métier (soit 7 points de plus qu'en novembre 2007). Les jeunes femmes (75 % des 15-19 ans et 68 % des 20-24 ans) ainsi que les habitants de l'agglomération parisienne (68 %) sont les plus disposés à prodiguer ces conseils.
• Des perspectives positives
Eu égard à l'attractivité croissante des secteurs hôtelier et de la restauration, il n'est pas surprenant de constater que les caractéristiques associées soient globalement positives. Les interviewés soulignent avant tout la qualité des prestations fournies (83% pour l'hôtellerie et 80 % pour la restauration), bien que ce jugement soit en retrait par rapport à 2007 (- 6 points pour chacun des secteurs). La bonne tenue de ces domaines d'activité sur le marché de l'emploi se confirme et, malgré un fléchissement observé depuis 2007 (probablement dû à une détérioration de la situation économique), plus des trois quarts des jeunes interrogés considèrent ces secteurs comme des sources d'emplois (76 % s'agissant de l'hôtellerie et 79 % pour la restauration). Une proportion similaire estime qu'il s'agit de domaines d'activités offrant des débouchés aux personnes formées à cet effet (respectivement 78 % et 75 %). Les jugements les plus réservés portent sur les conditions de travail, qui sont néanmoins mieux perçues qu'il y a cinq ans. Ainsi, de bonnes perspectives de carrière seraient offertes par ces secteurs selon plus de six interviewés sur dix (69 % pour l'hôtellerie et 62 % pour la restauration). Mais les progressions les plus importantes sont à mettre au crédit des salaires proposés (respectivement 44 % et 41 %, soit des progressions de 8 et 9 points) et surtout des avantages sociaux (44 % pour l'hôtellerie et 37 % pour la restauration, soit des augmentations respectives de 17 et 12 points), deux aspects qui demeurent en retrait. Cette bonne image se traduit par le fait que seuls quatre interviewés sur dix déclarent que ces secteurs sont délaissés par les jeunes (44 % pour l'hôtellerie et 40% pour la restauration). Les jeunes âgés de 15 à 19 ans, ainsi que les étudiants et lycéens, éprouvant déjà un a priori positif de ces secteurs, se prononcent encore plus favorablement que la moyenne sur ces domaines d'activité.