« Le mois de décembre est une période festive majeure, qui favorise les rassemblements entre amis, entre collègues ou en famille. En proposant une décoration féérique, des plats spécifiques et des offres adaptées aux enfants, les restaurants attirent chez eux une clientèle plus exigeante. A la recherche d'un moment d'exception à partager, entouré de ses proches, le consommateur n'hésite pas à bousculer ses habitudes et à faire un effort financier exceptionnel. Ainsi, le choix de l'adresse se fera sur la qualité de la nourriture (40 % des motivations en décembre, contre 33 % le reste de l'année) et la volonté de découvrir une nouvelle adresse (11 % contre 5 %)», explique Maria Bertoch, experte de la division Foodservice Europe chez The NPD Group.
Les menus de fête ne connaissent pas la crise
En période de fêtes, les mets les plus raffinés font le bonheur des consommateurs - pour le plus grand plaisir des restaurateurs Les commandes de crustacés / fruits de mer / poissons progressent de 20 % - mention spéciale pour le saumon fumé dont les commandes doublent, tandis que les desserts progressent de 10 % par rapport au reste de l'année.
Pour les grandes occasions, les français plébiscitent les produits festifs, souvent plus chers et voient le ticket moyen augmenter de 20 %, passant de 72 € en moyenne pour les familles, contre 60 € le reste de l'année. Avec l'arrivée de Noël, les enfants ne sont pas en reste : en décembre 2014, le pourcentage des menus bambins commandés a doublé par rapport au reste de l'année, passant de 8 % à 16 % des visites.
Loin de la morosité ambiante, le mois de décembre invite à sa table la convivialité et le partage. On constate qu'une visite sur deux comporte des boissons alcoolisées – soit un bond de 30 % durant le dernier mois de l'année. Le vin est le grand bénéficiaire de cette tendance très française : tandis que les commandes de blanc décollent de 50 % grâce à son mariage harmonieux avec les fruits de mer ou les foies gras, le vin rouge, plus traditionnel, croît tout de même de 20 %. Du côté des apéritifs, la bière laisse place à des boissons plus festives comme les vins mousseux (1 visite sur 30, contre 1 visite sur 50 le reste de l'année), le kir (1 sur 20 contre 1 sur 30).(Source : The NPD Group).