74% des Français considèrent que le tourisme a autant ou plus de conséquences positives que négatives, et près de la moitié (43%) considère que le développement du tourisme sur leur lieu d’habitation génère plus de conséquences positives que négatives. A l’inverse, 12% des résidents estiment que le tourisme engendre plus de conséquences négatives que positives. Il en résulte un score net de 31%.
Parmi les populations ayant un sentiment contrasté à l’égard du développement touristique, les jeunes (18-34 ans) sont surreprésentés, souvent très sensibilisés aux possibles impacts négatifs du tourisme. Les personnes résidant dans des zones très fréquentées ont également un sentiment plus contrasté. Quant à la part de « tourismophobes », évaluée à 6%, elle reste contenue. Si ce score reste très faible, il doit être pris en considération car son évolution pourrait devenir un frein au développement du tourisme, particulièrement dans les zones très fréquentées où la proportion de « tourismophobes » monte à 9%.
Les résidents en montagne sont les plus nombreux à estimer que le tourisme est porteur de plus d’avantages que d’inconvénients (37%). A l’inverse, c’est sur le littoral que la part des réfractaires est la plus élevée (10%), certainement en écho au phénomène de résidentialisation.
7 résidents sur 10 perçoivent le tourisme comme ayant un impact positif sur l’économie et l’emploi. Environ 2/3 considèrent que le tourisme influence favorablement l’offre d’activités culturelles et de loisirs ou encore la préservation et mise en valeur du patrimoine historique. En revanche, près d’1/3 estiment que le tourisme influence négativement la propreté des espaces publics et ils sont aussi 1/4 à juger que l’impact pour l’environnement est négatif.
Cette enquête sur l’acceptabilité des flux touristiques par résidents locaux sera menée tous les 2 ans par Atout France.