La Promenade des Anglais accueillera prochainement un hôtel économique de 158 chambres à l'enseigne Première Classe. Le bâtiment, dont les fondations ont déjà été réalisées, devrait ouvrir ses portes dans le courant du troisième trimestre 1997 à proximité de la célèbre promenade niçoise, dans le quartier rénové de l'Arenas. «Un emplacement stratégique de par sa situation dans la région, mais aussi dans la ville de Nice, puisque nous nous situons en bout de Promenade et à proximité de l'aéroport Nice-Côte d'Azur», indique Jean-Yves Proust, directeur du développement du groupe Envergure. Un groupe qui gère déjà les enseignes Campanile, Clarine, Bleu Marine et Côte à Côte pour la restauration, soit en tout 570 établissements en France. L'hôtel, dont le rez-de-chaussée sera occupé par un concessionnaire Ford, prendra place dans un quartier neuf, «un atout de plus si l'on considère que la mise en valeur des alentours nous permettra de drainer une clientèle diversifiée». L'enseigne, qui mise sur la venue des utilisateurs de l'aéroport et des voyageurs professionnels, attend aussi les retombées du boom de l'hôtellerie économique dans le Sud de la France. Des records de fréquentation dans ce type d'hôtellerie ont en effet été enregistrés l'été dernier dans ce département, grâce à la présence d'une clientèle qui a délaissé l'hôtellerie traditionnelle et les autres modes d'hébergement. «Des campeurs, mais aussi les habitués de l'hôtellerie traditionnelle préfèrent séjourner dans nos hôtels, parce qu'ils y trouvent un bon niveau de confort et pour un prix bien moindre.» Les chambres du Première Classe seront toutes équipées de salles de bains complètes et bénéficieront de la climatisation, «un plus dans ce type d'hôtellerie», pour un prix qui sera compris entre 179 et 199 francs. «La clientèle connaît maintenant nos prestations et nous comptons beaucoup sur la diffusion de ce concept dans la région méditerranéenne.» Cependant, tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne. A Villeneuve-Loubet notamment, le permis de construire d'un hôtel économique sans étoile d'une soixantaine de chambres n'a toujours pas été utilisé par le constructeur Promogest. Obtenu il y a plus de deux ans, ce permis est aujourd'hui caduc.
E. Millot
L'HÔTELLERIE n° 2480 Hebdo 24 Octobre 1996
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