Sous l'impulsion de l'Union des cafés, hôtels, restaurants des Bouches-du-Rhône (CHR 13), les hôteliers marseillais, qu'ils soient indépendants ou appartenant à une chaîne, pourraient bien se regrouper au sein d'un même club hôtelier. Objectif : profiter des prémices d'une relance pour se promouvoir ensemble, en particulier en matière de congrès.
L'hôtellerie marseillaise reprend des couleurs. Selon l'Union CHR 13, les professionnels ont enregistré un taux d'occupation moyen de 74,5% en septembre et de 68,7% en octobre, soit une progression respective de 3 et 4% par rapport à septembre et octobre 1995. «Dans ce contexte, il est inutile de tirer les prix vers le bas», déclare Marc Thépot, récemment président de la section "Hôtellerie de chaîne" de l'Union CHR 13. «Il faut une offre claire, des prix cohérents, un engagement sur la qualité. C'est le préalable à toute commercialisation, en particulier en matière de congrès.» Selon l'Union CHR 13, la clientèle et surtout les institutionnels attendent de la profession hôtelière une offre homogène et une politique tarifaire fiable et cohérente. «Nous devons tout d'abord, explique Marc Thépot, développer le relationnel entre professionnels du même secteur, si nous voulons aussi tirer profit des événements qui vont animer Marseille (Coupe du monde, 26ème centenaire).» En janvier 1997, le bureau des Bouches-du-Rhône organisera une réunion sur le thème : «Offre et la politique tarifaire en matière de congrès» avec deux axes de travail : le recensement des pratiques tarifaires et le choix d'une démarche commerciale commune avec notamment l'aide d'un groupe d'étudiants de l'Ecole supérieure de commerce. Ces réunions pourraient déboucher sur la création d'un Club hôtelier avec édition d'une charte et d'un guide à destination des congressistes. «Nous nous inspirerons des politiques déjà pratiquées dans d'autres villes, comme celles mises en place par le Club hôtelier de Grenoble.»
I. Legnazzi
L'HÔTELLERIE n° 2493 Hebdo 16 janvier 1997
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