Comme chaque année, Laurent-Perrier célèbre à sa façon la fête des amoureux. La célèbre maison de champagne propose donc, pour l'occasion, un élégant seau à champagne en verre, joliment décoré par Joy de Rohan-Chabot, accompagné d'une bouteille de champagne brut Laurent-Perrier, ainsi que d'un bouquet de 17 roses composé par la boutique «Au nom de la rose».
Cet article est disponible dans tous les magasins «Au nom de la rose» au prix de 295 F TTC..
Une attention charmante pour une complicité qui pétille.
Pour que les tête-à-tête en amoureux durent plus longtemps que le temps d'une fête de Saint-Valentin, le champagne Gosset s'associe à 150 restaurants dans toute la France pour organiser un grand concours. Premier prix, un dîner, une nuit et un petit déjeuner pour deux chez Gérard Boyer aux Crayères à Reims. Le tout agrémenté d'une visite de champagne Gosset. Le second couple vainqueur se verra doter d'une nuit et un petit déjeuner au château de Fontpinot en Charentes suivi d'une visite du domaine P. Frapin, Grande champagne, en premier cru du cognac. Du 3ème au 25ème prix, les gagnants recevront un coffret Duo comprenant un flacon de Grande Réserve de champagne Gosset et une bouteille de château de Fontpinot de cognac Frapin.
150 restaurants participent à l'animation des champagnes Gosset pour la Saint-Valentin.
C'est à deux, Saint-Valentin oblige, que les champagnes Krug et le traiteur Dalloyau ont décidé de rendre hommage à tous les amoureux. Alliant délicatesse et saveur, les deux maisons proposent en exclusivité, dans une boîte à chapeau, fermée d'un large noeud de satin, une demi-bouteille de Krug Rosé et deux macarons en forme de coeur à la framboise.
Ce coffret est édité à 300 exemplaires, pour une déclaration tout en douceur.
Le 14 février prochain, le cru beaujolais «Saint Amour» fêtera le 50ème anniversaire de son appellation. Vitrines et devantures des restaurateurs et cavistes arboreront l'affichette créée pour rappeler cet heureux événement. Les lauréats des «Coupes du meilleur pot» et de la «Bouteille d'Or» mettront leur carte en fête pour l'occasion. Parmi eux, la «Coupe meilleur pot 1962» du restaurant «A ma Bourgogne» chez Louis Prin (Paris VIII) ou encore la «Bouteille d'Or 1995» Le Calmont (Paris VII).
Le millésime 96, très fruité, présente une robe rubis à reflets violines. Acidité et tanin sont bien équilibrés, ce qui promet une belle vieillesse.
Une étiquette tout en finesse, où se mêlent un couple d'amoureux et une grappe de raisin.
Si la qualité est un «principe incontournable» pour Chantal Conte, il n'en demeure pas moins que la beauté de la présentation «est très importante dans la compétition internationale». Dans cet esprit, la propriétaire du château a tenu à décliner une très jolie collection sur le thème des «anges», ces adorables petits amours célébrés le jour de la Saint-Valentin. Déclinées dans les trois couleurs, souples, aromatiques et fruitées, Pluie de pétales, Bisous, et la Cuvée des amours sont plus que jamais d'actualité !
Tout comme le vin, l'amour est une histoire d'alchimie...
Pour la quatrième année consécutive, la société Baileys participe à la célébration de la fête des amoureux. Cru 97, un jeu-concours basé sur la séduction. Pour participer, il suffit de faire connaître «sa» recette de séduction sur papier libre, en précisant ses coordonnées et en renvoyant le tout avant le 30 mai 1997, à Baileys Saint-Valentin 1997, Cedex 3387, 99338 Paris Concours.
Un jury sélectionnera les 25 recettes «les plus... séduisantes» qui se verront décerner un panier gourmand spécial Saint-Valentin à partager à deux exclusivement. Parmi toutes les réponses reçues, un tirage au sort récompensera 500 d'entre elles, d'une bouteille d'Irish Cream Baileys.
Cette année, les hôteliers et les restaurateurs se démènent plus que jamais. La Saint-Valentin semble être bien entrée dans les moeurs françaises. A tel point qu'aujourd'hui on pourrait se poser la question de savoir combien sont-ils à ne toujours pas célébrer la fête des amoureux dans leur maison. Il y a une dizaine d'années, les hôteliers-restaurateurs n'attachaient pas d'importance à la Saint-Valentin. En 1992, quelques-uns se sont mis à exploiter le créneau qui était en train d'exploser chez nos voisins anglo-saxons. Parmi ces précurseurs, Manuel da Motta Veiga, directeur du restaurant parisien «Thaï Elephant», se souvient de l'impact de la prestation offerte ce jour-là chez lui. «Les clients étaient au rendez-vous, se souvient-il. Nous avons même été surpris du succès de l'opération. Tant et si bien que l'année suivante, nous l'avons rééditée toujours avec autant de réussite. Depuis, nous perpétuons cette tradition tous les ans et 1996 a battu tous les records avec environ 300 couverts pour un restaurant de 230 places. Ce soir-là, nous avons réalisé un chiffre d'affaires supérieur à celui du réveillon du Jour de l'An.» Cette année, Manuel da Motta Veiga propose un menu tout compris à 485 F. Spécialement choisis par le maître des lieux, les vins d'Anjou-Saumur accompagneront la cuisine royale thaï du chef Oth Sombath. «Une soirée rentable à coup sûr, mais sans bénéfices à long terme», précise Manuel.
Et puis, chacun s'est mis à sa façon à célébrer cet événement. Aujourd'hui, les menus spéciaux fleurissent ce jour-là dans les restaurants. Les desserts au chocolat et en forme de coeur ont la cote. Philippe Berzane, le chef pâtissier du restaurant britannique de la capitale, le «Bertie's», a imaginé un gâteau qui adopte cette forme, à base de chocolat et de The Famous Grouse, le whisky préféré des Ecossais. Même principe adopté par Dominique Cécillon, le chef du «Jardin des Cygnes», le restaurant de l'hôtel Prince de Galles à Paris, où il propose dans son menu à 320 F par personne (ou 235 F pour les moins de 25 ans), un énorme coeur en chocolat, qui ne passera pas tout à fait inaperçu. En effet, celui-ci sera rempli de surprises : une invitation pour deux dans une suite de l'hôtel, un week-end en Italie et un dîner en amoureux au «Jardin des Cygnes». Le «Thaï Elephant», aussi, régalera ses clients avec une tarte au Jasmin en forme de coeur (voir encadré).
Par ailleurs, certains professionnels complètent l'offre restauration par la création d'une animation dans leurs établissements comme une tombola ou un tirage au sort. A «La Table du Marché» de Paris, par exemple, Christophe Leroy propose un menu à 290 F par personne et offre le dessert. A la fin du repas, un tirage au sort permettra à l'un des couples présents à la soirée de gagner une nuit pour deux avec les petits déjeuners au Westin Demeure Hôtel Marignan-Elysées, hôtel dont dépend le restaurant. Le «Ritz Club», toujours à Paris, organise également un dîner-tombola où le couple le plus chanceux recevra un coeur en or et nacre blanche, signé Mauboussin, l'un des prestigieux joailliers de la place Vendôme, avec lequel l'hôtel Ritz s'est associé. Prix du menu : 800 F par personne, champagne et vins compris.
Les hôtels-restaurants profitent également de l'occasion pour offrir des forfaits conjuguant un dîner, une nuit et le petit déjeuner à des tarifs préférentiels. C'est l'initiative qu'a prise le château-hôtel Mont-Royal près de Chantilly avec une formule à 1.390 F pour le couple ou encore le Relais & Château de Curzay près de Poitiers avec un forfait à 800 F par personne, incluant une entrée au Futuroscope. A Rouen, l'hôtel Frantour Vieux-Marché adopte la même démarche pour le prix de 890 F à deux ; outre une nuit, un dîner et un petit déjeuner, les clients seront accueillis au champagne et ne repartiront pas les mains vides, puisqu'ils trouveront un petit cadeau dans leur chambre.
Enfin, à Paris, les grands hôtels comme le Crillon, le Concorde Saint-Lazare, le George V et le Scribe organisent des dîners musicaux. C'est aussi le cas de grands palaces de province, notamment l'hôtel Martinez de Cannes.
B. de Lacretelle
* Le restaurant «La Gare» à Paris organise un défilé de mode sur le thème des chapeaux.
* Le «Toupary», le restaurant de la Samaritaine a imaginé un menu pour «Elle» et un menu pour «Lui».
* L'hôtel George V à Paris célèbre la Saint-Valentin pendant tout le mois de février.
* Les restaurants des frères Blanc «Chez Clément» proposent un menu à 175 F tous les soirs, du 12 au 16 février. Avec 10 F de plus, ils offrent à leurs clients une place pour la projection privée en avant-première du film «Un beau jour».
Recette du chef Oth Sombath du restaurant «Thaï Elephant» à Paris.
Ingrédients pour 4 personnes
* 170 g de graines de soja décortiquées, cuites et égouttées (avant cuisson = 100 g)
* 150 g de sucre semoule
* 4 oeufs entiers
* 1 grande boîte de lait de coco (560 g)
* 1/2 cuiller à café d'essence de jasmin (liquide)
Préparation
- Préchauffer le four th. 4 (140°C)
- Mélanger tous les ingrédients et passer au mixer afin d'obtenir une pâte homogène.
- Verser cette pâte dans un moule à revêtement.
- Mettre au four durant 1h/ 1h15 en surveillant la cuisson : la tarte est cuite lorsque sa couleur devient ambrée et uniforme.
- Servir tiède.
Vin conseillé : blanc moelleux, Coteaux du Layon «L'Anclaie» 1994 de Claude Papin.
L'HÔTELLERIE n° 2497 HEBDO 13 fevrier 1997