Avec une multiplication par quatre de ses effectifs en deux ans, l'antenne gardoise de la Confédération Française des Hôtels, Restaurants, Cafés et Discothèques a vu sa représentativité s'affirmer. Revendiquant aujourd'hui 180 adhérents, ce syndicat a tenu son assemblée générale à Alès. L'occasion pour les membres de confirmer leur confiance au bureau articulé autour de la présidente Monique Berthier, mais aussi d'accueillir Jean-Michel Lavrilleux, le secrétaire général de la Confédération.
«Si aujourd'hui nous sommes aussi nombreux, soulignait en particulier la présidente, c'est bien parce que les gens ont envie de venir vers nous et se reconnaissent en notre action car jamais, jusqu'à présent nous n'avons prospecté pour convaincre des professionnels d'adhérer. Mais 1997 sera l'année de ce type de démarche. Nous voulons doubler le nombre d'adhérents afin de peser plus lourd encore auprès des administrations.»
Mais d'autres thèmes d'action ont été abordés et en particulier le gel du paiement de la taxe professionnelle et la question de la TVA. Un sujet qui a conduit les syndiqués à prendre une position très claire. «Aujourd'hui, nous sommes conscients qu'une marche arrière du gouvernement est inenvisageable alors nous sommes prêts à accepter ce taux élevé à la seule condition qu'il soit appliqué à tous. Ensuite, lorsque tous les secteurs de la restauration seront concernés, il sera sans doute plus facile d'entreprendre groupés une bataille pour obtenir une diminution égale pour tous.»
Le paracommercialisme et en particulier le dossier de la FALEP à Nîmes qui va au-delà de sa vocation en matière de restauration, mais aussi la formation avec les lourdes menaces qui pèsent sur le centre d'apprentissage d'Alès, ont été évoqués. Sans oublier le lancement, auprès des syndiqués, d'une campagne de recensement des fausses fermes-auberges et tables d'hôtes. De quoi bien occuper l'année 1997.
J. Bernard
L'HÔTELLERIE n° 2499 Hebdo 27 fevrier 1997